Si pour plusieurs, avant, l’agriculture ne se résumait qu’à «L’Amour est dans le pré», les temps ont bien changé : il y a 2 ans l’acteur français Guillaume Canet incarnait un agriculteur en détresse dans «Au nom de la terre». Cette année un premier docu-théâtre «Run de lait » a été présenté par Justin Laramée à Québec au Grand théâtre et sera en repris à Montréal cet automne. Et depuis quelques semaines la série «Le temps des framboises» sur Illico, réalisée par Philippe Falardeau vit un succès populaire traitant de nos problèmes de communication dans la vie en situant l’action au coeur de la campagne québécoise à Havelock. Un autre film français sort sous peu sous le titre «Les folies fermières» et racontera l’histoire vraie d’un agriculteur qui sauve sa ferme en y installant un cabaret.
Une chose est sûre, l’agriculture et les agriculteurs intéressent aujourd’hui l’ensemble de la société et leur présence dans les œuvres artistiques est une très bonne nouvelle pour parler de leur réalité, de leurs joies et de leurs difficultés.
Ce mois-ci La Vie agricole vous présente à la fois le glamour de l’Agriculture en vous parlant de la série « Le temps des framboises», pour laquelle nous étions au lancement à Montréal mais aussi la réalité encore complexe de certains producteurs indépendants dans le secteur porcin, délaissés dans un monde construit pour la concentration de la production.
Et rien de mieux pour bien comprendre ces enjeux que de relire Jean Garon qui ma foi était très explicite dans ses mémoires parues en 2013 : « Pour tout vous dire».