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Le ministre Lamontagne surveille de près la situation de la crise dans le porc

La Vie agricole a donné la parole à tous ceux qui ont voulu s’exprimer sur la crise du secteur porcin depuis que la situation fait la Une médiatique un peu partout suite à l’annonce de la fermeture de l’abattoir de Vallée-Jonction. Après Roméo Bouchard, cofondateur de l’Union paysanne puis Cécilien Berthiaume, producteur de porc auparavant impliqué à haut niveau dans la filière, c’est au tour du ministre Lamontagne de donner à La Vie agricole sa lecture de la situation par la voie de son directeur adjoint de cabinet et directeur des communications, Jean-Bernard Marchand.

Le cabinet du ministre Lamontagne nous a écrit :  «La filière porcine fait face à un contexte mondial difficile et la restructuration actuelle s’annonce complexe. Le marché du porc est mondialisé, nous exportons plus de 70% de notre production sur les marchés étrangers, le contexte géopolitique a complètement changé dans les dernières années et les principaux concurrents du Québec se trouvent à l’extérieur du Québec.»

Jean-Bernard Marchand nous a rappelé que «Le ministre a rencontré les transformateurs et les producteurs de la filière porcine mardi. Ils sont venus présenter leur plan et leur vision pour assurer la pérennité et la prospérité du secteur. Il s’agit d’un premier jalon extrêmement important dans la restructuration en cours, et ce, après plusieurs mois de négociation.»

Le cabinet de M. Lamontagne rappelle que : «Le secteur porcin est la 2e filière agricole la plus importante au Québec, le ministre s’est engagé à ne négliger aucun effort pour soutenir la démarche en cours qui engage la responsabilité de tous. Compte tenu de la nécessité d’avoir une vision intégrée dans ce dossier, ce premier jalon ouvre la porte à l’accélération des travaux visant à convenir des meilleurs scénarios d’appui pour les prochaines années.»

Place à la relève, à la diversité des modèles et à l’occupation du territoire

«On souhaite soutenir un développement qui est prévisibilité, qui fait place à la relève et à la diversité des modèles de ferme. On veut s’assurer que ce travail se fait en ayant en tête l’occupation du territoire partout au Québec. On souhaite également pouvoir accompagner ceux qui ont le plus de difficulté.», de conclure Jean-Bernard Marchand.

Sur le sujet de la crise dans le secteur du porc, une série de questions qui devraient éclaircir la situation pour l’ensemble de nos lecteurs et des producteurs a été envoyée mercredi dernier à Olymel et aux Éleveurs de Porcs du Québec, les deux organisations se sont engagées à y répondre dans les prochains jours. À suivre sur www.lvatv.ca et dans l’édition de Mai prochain.

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