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Une voix commune se fait entendre pour réinclure les terres de Rabaska en zone agricole

(LVA) – La Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, de concert avec la Confédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA), le GIRAM et l’organisme Vivre en Ville, a tenu une conférence de presse conjointe afin de faire le point concernant le dossier des terres de Rabaska. D’une voix commune, les intervenants présents ont lancé un message clair, net et limpide au gouvernement, soit celui de réinclure en totalité les 272 hectares de terres de la société en commandite Rabaska dans la zone agricole.

Dans un article publié le 15 septembre dernier, le public apprenait que le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de
l’Énergie, M. Pierre Fitzgibbon, convoitait les terres de l’ancien site du projet Rabaska, ce qu’il a bel et bien confirmé par
la suite. Depuis cette annonce, le gouvernement se fait silencieux quant au sort qu’il réserve à ces 272 hectares de terres.
L’UPA ignore toujours les intentions de celui-ci, ainsi que celles de la Ville de Lévis.

M. James Allen, président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, demande au gouvernement de respecter l’entente signée en 2013, c’est-à-dire celle d’entreprendre des procédures communes afin que les terres de Rabaska soient réincluses en zone agricole et soient de nouveau protégées par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). Rappelons que l’UPA a entamé des démarches judiciaires, qui sont toujours en cours, afin de faire respecter cette entente.

Nourrir les Québécoises et les Québécois est une priorité nationale, au même titre que les autres missions de l’État, rappelle M. Martin Caron, président général de l’UPA. Alors que la zone agricole cultivable ne représente que 2 % du territoire québécois, ce dernier souhaite que le gouvernement protège intégralement cette ressource limitée et non renouvelable, qui est le garde-manger de notre société. Au moment où le gouvernement tient une grande consultation sur la protection du territoire et des activités agricoles, il doit faire preuve d’exemplarité et remettre les terres du projet Rabaska en zone verte.

M. Vincent Galarneau, de l’organisme Vivre en Ville, a rappelé l’importance à accorder aux terres de bonne qualité situées
à proximité des milieux de vie. Elles sont l’occasion rêvé afin de consolider les systèmes alimentaires de proximité.
Toujours selon M. Galarneau, il est impératif de protéger à la fois le garde-manger collectif du Québec et de freiner
l’étalement urbain, en misant d’abord sur les espaces déjà urbanisés pour croître sans s’étaler.

M. Pierre-Paul Sénéchal, président du GIRAM, a aussi corroboré les demandes de l’UPA, en rappelant que le gouvernement doit agir en conformité avec sa Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire (PNAAT). Le GIRAM a également informé les personnes présentes du dépôt d’une requête en bonne et due forme à la CPTAQ, afin qu’elle se prononce sur ce dossier.

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