Site icon LA VIE AGRICOLE / LVATV.CA

Sayona et Ramo s’unissent pour la valorisation des eaux minières grâce à la technologie Evaplant et à la plantation de 20 000 saules.

Le producteur de lithium québécois Sayona et l’entreprise Ramo sont heureux d’annoncer leur partenariat dans un projet de vitrine technologique unique axé sur l’économie circulaire et le développement durable au site du Complexe Lithium Amérique du Nord (LAN) détenu par Sayona.

Cette vitrine technologique consiste en l’utilisation de la technologie Evaplant de Ramo afin de valoriser et de réduire le volume d’une portion des eaux minières générées par le Complexe LAN. La technologie Evaplant est une solution à zéro rejet liquide qui mise sur la forte consommation d’eau et transpiration des saules à croissance rapide afin de réduire des rejets d’eaux industrielles, de valoriser les ressources contenues dans ces eaux et de capter du carbone atmosphérique. Il s’agit d’une première utilisation de cette technologie novatrice dans l’industrie minière.

Le système Evaplant, qui comporte 20 000 saules à croissance rapide, a été mis en place à l’été 2023 au Complexe LAN en vue d’une mise en marche dès le printemps 2024. Dans cette première phase, le système permettra de valoriser près de 3 100 mètres cubes d’eaux minières et de capter 16 tonnes de CO2 équivalent par année.

La biomasse produite par les saules jouera également un rôle pour la restauration progressive du site, bouclant ainsi la boucle d’économie circulaire environnementale : chaque trois ans, les saules du système seront récoltés sous forme de copeaux, puis utilisés comme intrants organiques pour la restauration progressive du Complexe LAN. Cette collaboration, s’inscrivant dans l’initiative Vers le Développement Minier Durable (VDMD) de l’Association minière du Canada, forme un geste concret au bénéfice de l’environnement qui permettra à Sayona de valoriser les eaux utilisées dans le cadre de ses opérations, en plus d’avoir un impact positif sur le bilan carbone, sur la qualité des sols et sur la biodiversité.

La mise en œuvre de ce projet a été rendue possible grâce au soutien financier du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) et de l’appui du Consortium de recherche et innovations en bioprocédés industriels du Québec (CRIBIQ) dans le cadre du programme de Soutien aux innovations industrielles pour la transition vers une économie circulaire (SI2
TEC), qui vise à accélérer le développement de projets de synergies industrielles, à promouvoir l’économie circulaire,
et à améliorer la performance environnementale des entreprises. Sayona bénéficiera d’une aide financière de 415 200 $ pour la réalisation du projet.

« Alliant le génie végétal au génie technologique, ce projet permet de concilier les besoins de l’industrie minière quant à la gestion de l’eau, les besoins en matières organiques pour le maintien de la qualité de l’environnement et l’implication des entreprises de la région. Il s’agit d’une recette parfaite pour un développement durable harmonieux, ici même en Abitibi-Témiscamingue. Sayona est très fière d’être la première entreprise minière québécoise à mettre en place ce projet pilote et novateur », a commenté Jean-Luc Bugnon, vice-président Environnement de Sayona.

« Ce partenariat entre Sayona et Ramo est un exemple probant de projet à impact positif net dans l’industrie minière. En utilisant la technologie Evaplant pour réduire les rejets liquides du Complexe Lithium Amérique du Nord, nous contribuerons non seulement à réduire l’empreinte environnementale du site, mais nous valoriserons également les ressources contenues dans les eaux minières du site, capterons du carbone atmosphérique et participerons à l’amélioration de la biodiversité régionale. Il s’agit d’une démonstration de notre engagement envers un avenir plus durable », a commenté Xavier Lachapelle-T., associé et directeur phytotechnologies chez Ramo.

« Cette collaboration entre Sayona et Ramo prouve qu’il est possible d’allier économie et environnement. C’est grâce à des initiatives novatrices comme celle-là que nous allons produire, chez nous, la batterie la plus verte au monde », a ajouté M. Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

Quitter la version mobile