Hier se tenait l’assemblée générale des Céréaliers du Québec, l’association qui représente les producteurs de grandes cultures qui à eux tous totalisent le plus grand nombre d’hectares cultivés de ce secteur. Leur président, Danny Messier, a fait état des bons résultats de son organisation et des grandes réussites de 2023, que ce soit la promotion du blé panifiable à travers les médias et en collaboration avec Première Moisson dans les boulangeries ou la grosse activité organisée à Saint-Pie à la ferme Darox cet été qui a réuni près de 300 producteurs autour du thème des grandes cultures. Il s’agissait d’une première que personne n’avait jamais réalisée auparavant au Québec.
Le blé panifiable est devenu un sujet d’intérêt au Québec au point où d’autres organisations commencent à en parler. Il y a encore des efforts à faire dans le secteur du blé pour essayer de nouvelles semences, pour faire venir des experts, mais le président des Céréaliers l’assure : « Il y a de quoi de gros qui s’en vient!».
Pas seulement le blé dans les tiroirs des Céréaliers
Au-delà du thème du blé, Les Céréaliers du Québec défendront encore en 2024 les grandes idées qui les ont mises au monde : dont la fin du monopole syndical. Une résolution votée hier par l’assemblée générale précise d’ailleurs : « Considérant que l’Union des producteurs agricoles demande à modifier la Loi pour modifier son mode de financement et que cette modification vise à mettre une cotisation sur le revenu plutôt que le statut juridique de l’entreprise (…) considérant qu’il s’agit d’un changement majeur qui obligera les producteurs à dévoiler des données confidentielles (…); les membres des Céréaliers du Québec mandatent le conseil d’administration (…) pour participer aux représentations auprès de toutes instances qu’il juge pertinente pour afin de s’opposer à une telle réforme (…).
Les Céréaliers du Québec ont rappelé que les intentions premières des petits producteurs agricoles étaient seulement de demander une réduction de leur cotisation pas d’augmenter celle des plus gros producteurs et encore moins les amener à dévoiler des données confidentielles sur leurs entreprises.