Des travailleurs étrangers temporaires (TET) qui n’obtiennent pas leurs visas pour venir au Canada dans les temps peut avoir un impact indéniable à la hausse sur le prix des fruits et légumes ce printemps et la rentabilité des récoltes. Et cela donne bien des maux de tête à pas mal de producteurs maraîchers.
4500 Mexicains travailleurs mexicains sont attendus, et comme on le sait depuis quelques années, pas de travailleurs étrangers temporaires signifient des activités au ralenti ou l’arrêt pour de nombreuses exploitations agricoles au Québec.
L’obtention des visas pour les travailleurs temporaires s’est complexifiée cette année, car depuis le 29 février dernier, ils doivent comme tout autre citoyen mexicain arrivant au Canada obtenir un visa.
Sur le site du gouvernement fédéral, il est dit que pour embaucher un travailleur étranger temporaire il faut déterminer quel type de demande d’évaluation de l’impact sur le marché du travail (EIMT) vous avez besoin et la soumettre pour embaucher un travailleur étranger temporaire (TET). Il faut aussi faire la mise à jour des salaires sur Guichet-Emplois chaque année à l’automne.
Nouvelle exigence de révision du salaire courant
Il est aussi spécifié que pour les demandes d’EIMT présentées à compter du 1er janvier 2024, les employeurs doivent mettre à jour le salaire des TET afin de tenir compte des changements apportés au salaire courant, au début et pendant toute la durée de leur période d’emploi, afin de se conformer aux exigences du Programme des travailleurs étrangers temporaires.
Le délai de traitement pour le volet agricole est déclaré sur le site de 12 jours ouvrables en février cette année pour le volet agricole, et de 6 jours ouvrables pour le programme des travailleurs agricoles saisonniers.
Reste à voir quels auront été les délais en mars avec la nouvelle exigence liée aux visas.