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La dette Levinoff-Colbex sera effacée, c’est garanti par le ministre Lamontagne

Le ministre de l’Agriculture du Québec a déclaré lors de sa présence à l’assemblée générale des Producteurs de Bovins du Québec ce matin que la dette que la fédération traîne depuis des années suite à la faillite de l’abattoir Levinof-Colbex sera effacée : « Quand j’étais critique dans l’opposition, je savais que vous vouliez tourner la page de Levinoff-Colbex, ce sera fait. La dette sera effacée. Ce sont plusieurs millions qui ne seront plus une épée de Damoclès sur la tête des producteurs.»

Le ministre Lamontagne s’est félicité de cette issue heureuse pour les producteurs de bovins qui ont largement applaudi. Le ministre a ajouté : «Lier les producteurs à cette dette, ça ne tenait pas la route».

La salle l’a remercié pour ses présences régulières à leur assemblée générale. Il s’agissait de sa 4e présence comme l’a souligné le président de la fédération Sébastien Vachon. Le ministre a alors souligné avec humour : « Vous faites ça à côté du gouvernement et du MAPAQ, c’est donc accessible»

Le ministre s’est réjoui de l’augmentation de l’abattage  des bovins au fil des dernières années. On parlait de 25 000 têtes de bouvillons en 2019 et de 54 000 en 2024.

PL 86 pour la protection des terres, déposé à la Lieutenant gouverneure

Le ministre a précisé avec fierté que dans l’après-midi son projet de Loi PL 86 sera réalité : « Les terres agricoles sont le premier outil de nos producteurs agricoles. Dans ce sens vers 15h30 je vais rencontrer la lieutenante gouverneur du Québec pour faire sanctionner le projet de loi qui deviendra force de loi.»

Il s’est réjoui de mettre au monde « la plus grande révision depuis 1978 lors de sa création» qui aura, selon ses dires, entre autres la qualité d’amener « un meilleur contrôle des transactions»

Le ministre a par la suite souligné la stratégie de durabilité des PBQ « Votre stratégie de durabilité au PBQ est une action à souligner».

Sur l’assurance récolte il dira : « Il faut revisiter l’assurance récolte, pour que ce soit arrimé avec la réalité des producteurs, il y a déjà des changements en branle pour certaines filières dès 2025 et le tout sera mis en place pour 2027».

Pour ce qui est des politiques en provenance des États-Unis, il conclut « On suit de près ce qui se passe au sud de la frontière et on sera là pour vous soutenir.»

Questionné par la salle sur la production de veau d’embouche pour laquelle l’ASRA doit intervenir quasiment chaque année, il s’est fait questionner sur le rôle que peut jouer à différent niveau le rôle de l’État : « Avec ce qui s’est décaissé depuis un certain nombre d’années, il y a un déséquilibre qu’il faut regarder», a-t-il dit.

Conscient des difficultés vécues par les producteurs, il souligne que les compensations versées lui apparaissent justes au regard des informations détenues. Dans la salle un dernier espoir est venu du dernier commentaire d’un producteur qui voit l’avenir du bœuf comme un « créateur de richesse nette» pour le secteur des bovins.

 

 

 

 

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