Longueuil, le 17 décembre 2010 — L’engagement pris ce matin par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. Laurent Lessard, à l’égard des orientations gouvernementales qui seront transmises à La Financière agricole du Québec (FADQ) satisfait enfin les attentes des agriculteurs du Québec.
Cet engagement permet en effet de compenser la mesure de resserrement du 25 % qui fait l’objet de leur mécontentement depuis plus d’un an et qui avait mené au retrait du privilège d’accès sur leurs terres en guise de protestation. La proposition d’aujourd’hui fait preuve d’équité envers les producteurs et devrait permettre, comme ils le souhaitaient, d’avoir véritablement accès aux sommes promises il y maintenant un an par le gouvernement.
En résumé, l’engagement pris par le ministre ce matin permet d’indiquer à la société d’État que tout surplus sera versé aux producteurs visés par la mesure de resserrement (sans excéder les sommes qui auraient été autrement versées en l’absence de ladite mesure) jusqu’au 31 mars 2013, et ce, dans le respect du cadre budgétaire actuel. La reconduction possible de cet élément sera évaluée en 2013, selon la situation financière de la FADQ.
L’Union des producteurs agricoles (UPA) tient à souligner l’ouverture du gouvernement dans le règlement de ce contentieux. Cette nouvelle approche offre enfin la plage de stabilité nécessaire aux producteurs agricoles pour leur permettre de se consacrer pleinement au développement de l’agriculture, notamment par l’entremise des plans de développement sectoriels dans lesquels ils sont déjà engagés.
Pour l’UPA, c’est surtout une bonne nouvelle pour le maintien des fermes familiales partout sur le territoire, dans le respect du modèle agricole cher aux Québécois. Ainsi, l’UPA lève donc son mot d’ordre sur le retrait du privilège d’accès aux terres agricoles. Les agriculteurs tiennent à saluer l’appui reçu au cours des dernières semaines de la part de plusieurs groupes de partenaires dans les régions, les coopératives, les motoneigistes, les associations touristiques, les commerces et autres.
Source : Éliane Hamel