Saint-Hyacinthe, le 19 janvier 2011 (06h30) – Le Conseil des entrepreneurs agricoles (CEA) rejète lui aussi l’idée de tenir un référendum sur le maintien de l’accréditation unique, mieux connue sous le nom de “monopole de l’UPA”.
Ainsi, les trois principales organisations qui aspirent à représenter les agriculteurs établissent un premier consensus dans le secteur agricole. À l’instar du CEA, l’Union des producteurs agricoles (UPA) et l’Union Paysanne (UP) se sont aussi déclarées défavorables à la tenue d’un référendum sur le sujet.
«La fin du monopole est une affaire de démocratie», a expliqué Mario Isabelle, président de l’Association des jardiniers maraîchers du Québec (AJMQ) et administrateur du CEA. «C’est au gouvernement que revient la responsabilité de restaurer la démocratie dans le syndicalisme agricole, et non à une quelconque consultation».
Pour Gilles Brouillard, président du CEA, instaurer le pluralisme agricole est un projet positif.
« Nous sortirons enfin d’un règne de presque 40 ans de monopole syndical, et l’agriculture pourra désormais évoluer vers l’agriculture plurielle et diversifiée prônée dans le rapport Pronovost et la Commission sur l’avenir de l’agriculture», a-t-il conclu.
Source: Gilles Brouillard