Saint-Hyacinthe (Québec), le 17 janvier 2011 – L’optimisme des producteurs agricoles et des agroentrepreneurs canadiens est en hausse pour une quatrième année consécutive. C’est ce que révèle le dernier sondage du groupe consultatif Vision de Financement agricole Canada (FAC) réalisé à l’échelle canadienne. Ainsi, les trois quarts des répondants (76%) estiment que leur entreprise ou exploitation agricole sera dans un meilleur état dans cinq ans, ce qui représente une hausse importante par rapport à 2009 (70%). Pour consulter le rapport intégral du sondage, visitez www.visionfac.ca.
Dans ce quatrième sondage annuel de FAC, les producteurs agricoles canadiens sont plus nombreux à indiquer que leur exploitation agricole ou entreprise se trouve dans un meilleur état qu’il y a cinq ans et à anticiper la croissance de leur exploitation agricole ou entreprise que par le passé. Ils sont aussi nombreux à recommander une carrière en agriculture. Le nombre de producteurs affirmant avoir l’intention de faire prendre de l’expansion à leur exploitation agricole ou entreprise et de diversifier leurs activités est également en hausse.
« Des obstacles guettent constamment l’agriculture. L’industrie est complexe. Cependant, lorsque nous posons des questions sur l’avenir de l’agriculture en général, les résultats du sondage reflètent ce que la majorité de nos clients nous disent. Ils aiment leur travail et croient que l’agriculture est une industrie qui offre des possibilités », fait observer Greg Stewart, président-directeur général de FAC.
Points saillants du sondage:
• 67% des répondants estiment que leur entreprise ou exploitation agricole est dans un meilleur état qu’il y a cinq ans, ce qui représente une hausse importante par rapport au résultat de l’an passé (60% en 2009).
• 55% des producteurs prévoient l’expansion de leur exploitation ou entreprise ou la diversification de leurs activités au cours des cinq prochaines années.
• Les producteurs qui ont répondu au sondage sont plus enclins à recommander à un ami ou à un membre de la famille de faire carrière dans un domaine connexe à l’agriculture (80%) que dans le domaine de la production primaire (64%).
• La plupart des répondants n’envisagent pas de modifier leurs dépenses en capital en 2011; par contre, ceux qui envisagent de le faire feront probablement l’acquisition d’équipements (42%), d’intrants (35%) et de terres (26%). Les dépenses sont fortement motivées par les plans d’entreprise ou de relève actuels (34%).
• Les répondants ont indiqué que les prix des produits de base (15%), la demande des consommateurs pour de nouveaux produits (13%) et la demande accrue de produits (12%) représentent les aspects les plus prometteurs de l’industrie agricole.
• Malgré le niveau élevé d’optimisme, certains aspects continuent de poser des défis, plus particulièrement la réalisation de profits (23%) et la hausse des coûts des intrants (21%).
• Les éleveurs d’autres animaux (moutons, chèvres, lamas, bisons, etc.) (81%), les producteurs de grandes cultures (78%) et les producteurs de lait (78%) sont beaucoup plus nombreux à croire que leur entreprise ou exploitation agricole sera en meilleur état au cours des cinq prochaines années que les producteurs de porcs (69%).
« Au Québec, le beau temps qui a prévalu pendant la saison de croissance et les très bons prix du grain ont favorisé un sentiment d’optimisme », mentionne Manon Duguay, vice présidente, Opérations – Québec, à FAC. « On entend parler abondamment de transfert, d’expansion, de transition et de projets dans le milieu agricole actuellement. Tandis que certains secteurs s’efforcent de trouver des solutions pour améliorer leurs résultats, je vois de jeunes agriculteurs qui ont des idées neuves et une vision éclairée de l’agriculture faire leur entrée sur le marché. Il y a un intérêt soutenu pour l’exploration des possibilités en matière de développement de produit dans la chaîne de valeur alimentaire, et les faibles taux d’intérêt ont aussi une influence positive sur l’attitude de nos clients. »
« L’avenir de l’agriculture est beaucoup plus prometteur aujourd’hui que lorsque j’ai commencé en agriculture », raconte un membre du comité Vision qui a répondu au sondage. « Mes deux fils veulent devenir agriculteurs et je pense que l’avenir s’annonce mieux pour eux. » Un autre répondant a indiqué : « Il faut que les agriculteurs soient ouverts aux nouvelles technologies et aux occasions qui se présentent. L’agriculture n’est toutefois pas de tout repos; rien n’est facile. »
Pour lire le rapport intégral du sondage, qui comprend des comparaisons entre les provinces et entre les secteurs d’activité, consultez www.visionfac.ca.
L’automne dernier, on a demandé aux membres du comité Vision de FAC – qui compte plus de 9 000 producteurs agricoles et agroentrepreneurs – d’exprimer leur point de vue sur l’état de l’agriculture. Près de 4 900 producteurs agricoles ont répondu au sondage. La marge d’erreur dans ce sondage est de +/-1%, 19 fois sur 20 pour un échantillon de cette taille. La marge d’erreur est plus élevée dans les sous-groupes démographiques.
En tant que plus important prêteur à l’industrie agricole canadienne, FAC œuvre pour l’avenir de l’agroindustrie. FAC a un portefeuille de première qualité d’une valeur de plus de 20 milliards de dollars et vient de connaître une dix-septième année consécutive de croissance de son portefeuille. FAC est solide et stable; elle s’est engagée à servir l’industrie peu importe le cycle économique. Nous offrons du financement, de l’assurance, des logiciels, des programmes d’apprentissage ainsi que d’autres services commerciaux aux producteurs, aux agroentrepreneurs et aux entreprises agroalimentaires. Passionné de l’agriculture, le personnel de FAC est voué à la réussite de la clientèle et de l’industrie. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez www.fac.ca.
Éva Larouche