La réduction du cheptel canadien de bovins de boucherie: stabilisation

par Dominique Brault

Dans les dernières années, le cheptel canadien de bovins de boucherie à connu une baisse importante, mais cela semble vouloir se stabiliser. Mais il faudra plusieurs années avant que celui-ci démontre une remontée dans la taille des troupeau.

« Le cheptel canadien a atteint un sommet en 2005 » mentionne Mme Brenna Grant analyste de Canfax, analyste de marché pour le Canadian Cattleman Association. Elle ajoute : « Et maintenant il est a son plus bas niveau. Selon les données des statistiques du gouvernement canadien, le cheptel canadien a encaissé des baisse de 20% par année depuis 2005. Notre inventaire de vaches de boucherie est à son plus bas niveau depuis 1994. »

Des chiffres officiels seront publiés en février par Statistique Canada et donneront les inventaires en date du 1er janvier 2011.

Il semble qu’il y a moins de vaches en vente sur le marché et que leur prix est intéressant. Plusieurs troupeaux ont réduit leur taille « est-ce que les propriétaires profiteront des bons prix pour liquider encore plus de têtes et garder l’argent au lieu de prendre de l’expension? » d’ajouter Mme Grant

Selon Mme Grant « est-ce que les prix élevés des vaches fera en sorte que les producteurs prendront des décisions judicieuses dans la réforme de sujets, éliminant des sujets âgés et garderont les plus de jeunes taures et remplaçant la génétique? »

Au même moment le prix des aliments ne cesse d’augmenter et certains producteurs sont donc tentés de liquider leur troupeau et de se retirer du domaine.

Mme Grant ajoute que les prévisions de 2011 démontre une stabilisation des marchés. Aux États-Unis, la tendance est similaires et on ne prévoit pas d’expansion importante dans le secteur des bovins de boucherie et le Canada suivra cette tendance aussi.

Même si les prix des animaux sont relativement élevés, on voit peu de jeunes taures sur le marché, on croit que les éleveurs les garde, mais si les prix d’aliments demeurent, il y a peu de chance que le marché prenne de l’expansion. On verra plutôt des liquidations de troupeaux par des producteurs plus âgés qui prendront cet opportunité pour sortir du marché. On ne croit pas voir d’expansion de troupeau prochainement, car les éleveurs achèteront des vaches plutôt que de garder les jeunes sujets et même si certains gardent des jeunes sujets, cela prendra un certains nombres d’années avant que le cheptel canadiens de bovins de boucherie retrouve sa taille d’antan. Cette tendance est principalement reliée aux prix de l’alimentation du bétail qui est en hausse constante. Les marges de profits restent toujours très minces et il y a de moins en moins de relève pour reprendre les cheptels existants.

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