Plus d’ouverture sur les marchés de l’Union européenne

Ottawa (Ontario), le 23 février 2011 – Le Canada est heureux de l’approbation récente par les États membres de l’Union européenne (UE) d’une proposition qui permettra à l’UE d’importer des aliments pour animaux contenant des traces de matières génétiquement modifiées (GM). Bien qu’il s’agisse d’un premier pas dans la bonne direction, le gouvernement du Canada continuera d’exercer des pressions pour l’adoption d’une solution qui est fondée sur de solides principes scientifiques et qui comprend l’accès des cultures canadiennes destinées à l’alimentation humaine.

« Il s’agit d’un pas dans la bonne direction pour les agriculteurs canadiens, mais l’accès aux marchés de l’alimentation animale et des produits industriels n’est pas suffisant pour nos producteurs de cultures, a souligné le ministre de l’Agriculture Gerry Ritz. Nous continuerons de prôner une solution qui est fondée sur de solides principes scientifiques et qui réduit les obstacles au commerce des cultures canadiennes saines et de haute qualité. »

Le 22 février, les États membres de l’UE ont approuvé une nouvelle règle qui, si elle est adoptée par la Commission européenne, éliminera un obstacle de taille à l’importation d’aliments pour animaux en acceptant une concentration maximale de 0,1 pour cent de traces de matières GM.

« L’annonce d’aujourd’hui témoigne de la relation commerciale de plus en plus solide que nous avons avec l’Union européenne, a déclaré le ministre du Commerce international Peter Van Loan. Les négociations de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne représentent la principale initiative commerciale de notre gouvernement. La conclusion d’un accord pourrait apporter 12 milliards de dollars à l’économie canadienne. »

Le gouvernement du Canada considère que les décisions en matière de biotechnologie doivent être fondées sur de solides principes scientifiques. Le ministre Ritz s’est rendu en Europe le mois dernier pour renforcer cette position et défendre les intérêts des producteurs canadiens. Il a rencontré des commissaires de l’UE et des députés du Parlement européen pour faire la promotion d’un règlement qui atténuerait les perturbations coûteuses du commerce en s’appliquant à la fois aux aliments pour animaux, aux aliments pour la consommation humaine et aux produits industriels.

Source: Meagan Murdoch

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