Jean Garon choisi comme patriote de l’année dans Chaudière-Appalaches

Lévis, le 22 mai 2011- Le président de la Société Nationale des Québécoises et des Québécois de Chaudière-Appalaches a remis aujourd’hui le prix Étienne Chartier accordé au patriote de l’année 2011 dans Chaudière-Appalaches à monsieur Jean Garon, l’ancien député et maire de Lévis, lors du souper des Patriotes de la Côte du Sud à l’Hôtel l’Oiselière de Montmagny.

 Le prix Étienne Chartier a été institué en 2003 pour souligner le patriotisme d’une personne habitant la région de Chaudière-Appalaches qui a travaillé à l’émancipation économique, sociale ou nationale de ses compatriotes dans un ou plusieurs des lieux géographiques de notre grande région.

Rappelons que monsieur Jean Garon est né à Saint-Michel, qu’il a étudié à l’Université en sciences sociales et en droit, qu’il a été professeur de droit coopératif, qu’il a été député de Lévis à l’Assemblée Nationale du Québec durant 22 ans, ministre de l’agriculture pendant 9 ans et maire de Lévis pendant 7 ans. Ces deux principales contributions ont été la loi sur le zonage agricole et d’avoir été le principal promoteur de la nouvelle ville de Lévis.

Il a été vice-président du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) de la région de Québec en 1962, président de la région de l'Est du Québec en 1963, puis membre du comité exécutif national de ce parti en 1964. Cofondateur du Regroupement national en septembre 1964. Cofondateur et organisateur en chef du Ralliement national dans l'Est du Québec en mars 1966. Puis membre fondateur du Parti québécois en 1968. Le prix Étienne Chartier a été remis par le passé aux personnes suivantes : Monique Miville-Deschênes en2003, Jacques Lemieux en 2004, Fabien Roy en 2005, André Gaulin en en 2006, Normand Bolduc en 2007, Léo Chartier en 2008, Michel Lessard en 2009 et Raynald Paré en 2010.

Enfin, rappelons qu’Étienne Chartier a été l’un des rares ecclésiastiques à supporter publiquement le Mouvement des Patriotes, qu’il était un collaborateur de Louis Joseph Papineau et qu’il a dû s’exiler comme lui aux États-Unis après la bataille de Saint-Eustache. Auparavant, il a été prêtre et curé de paroisses, pédagogue, pamphlétaire, auteur de la première grammaire française édité au Québec. Il a été le aussi le premier directeur du Collège de La Pocatière. Pour Jean-Baptiste Meilleur, il a été le véritable créateur du système scolaire au Québec au 19 è siècle. À sa mort en 1853, il était curé de Saint-Gilles de Lotbinière

Source : Antoine Dubé

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