La Pocatière, 26 mai 2011 — Le Syndicat des producteurs de porcs de la Côte-du-Sud a rencontré, le 19 mai dernier, à l’Assemblée nationale, les députés libéraux Jean D’amour et Norbert Morin ainsi que M. André Simard du Parti québécois afin de leur faire part de la situation critique que vivent actuellement les producteurs de porcs. Le président, M. Jacques Dionne, a présenté tous les efforts effectués par la Fédération des producteurs de porcs du Québec pour stabiliser cette filière et obtenir un meilleur prix de vente.
MM. Jacques Dionne, Pierre Roy, Claude Lavoie, Stephan Leclerc, Yvan Morneau et Charles Proulx ont témoigné des difficultés qu’ils rencontrent depuis plusieurs années et des enjeux actuels si rien n’est fait. Ils ont aussi dénoncé l’inefficacité des programmes de stratégie de soutien à l’adaptation. Malgré le fait qu’ils devront sous peu déposer leur dossier au bureau d’endettement agricole ou seront rendus en faillite, ils ont majoritairement vu leur demande refusée. Pourtant, ce sont des entreprises élites de la Côte-du-Sud et même, au niveau provincial, car plusieurs ont été honorés pour leurs performances techniques. Ces six producteurs de porcs ont aussi expliqué leur manque à gagner en raison de la hausse du dollar, des suites de la grippe A(H1N1), d’une augmentation quoique justifié du prix des céréales, des mesures de resserrement à l’ASRA…
C’est en guise de dernier espoir, qu’ils se sont déplacés pour réclamer pour leur famille, leur relève et au nom de tous les producteurs aux prises avec une telle situation, un appui de leurs députés afin de se faire entendre dans les meilleurs délais par la FADQ, le ministre de l’Agriculture et le gouvernement du Québec.
M. Dionne a précisé : « Ce sont des drames humains qui se vivent présentement. Toute l’incertitude causée par cette crise est aussi importante et a des répercussions tant sur les producteurs, que sur leur famille et leurs employés. Si rien n’est fait rapidement, il y aura aussi des dommages qui se feront sentir auprès des fournisseurs de ces entreprises, auprès de nos communautés rurales…».
Les producteurs attendent un signal clair et positif quant à l’avenir des entreprises porcines familiales. C’est une intervention d’urgence et substantielle qui est requise.
Source : Johanne Laplante, agr.,
Secrétaire