Elle est rendue, à ce point, tellement pousser par la bureaucratie administrative, tel; les clubs d’encadrement, l’environnement, les PAEFS, MAPAQ, la Financière Agricole, l’ATQ; et ce qui semble rester des Fédérations de l’UPA nationale qui à de la misère à ce tenir la tête hors de l’eau, y faut pas se fier sur eux pour de l’aide.
Le vrai producteur agricole d’aujourd’hui a tellement à faire, que pour y arriver il doit travailler 80 heures par semaines.Mais, comme pensent les fonctionnaires de la Financière Agricole, celui qui travaille sans arrêt n’a pas le temps de réfléchir.Tandis, que les fonctionnaires, eux, ils ont le temps de réfléchir, car y ont trouvé le moyen de garder leurs emplois et d’augmenter leurs salaires tout en coupant dans les services. Comme à la Financière, y disent soyez plus productif, plus de bêtes, plus de viandes, plus de céréales, plus livre à l’entaille = plus de paiements; mais y ont oubliés de dire, moins de revenus.
Sauf, pour leurs salaires, ils devraient être plus productif eux aussi, pas pour leur patrons, mais plutôt pour les producteurs agricoles, qui n’ont même plus le temps de se rendre compte qu’ils sont devenus des esclaves de leur travail qu’ils aiment tant. Si on coupait à la Financière Agricole, les salaires des employés les moins productifs à l’agriculture, comme ils ont fait à toutes les productions stabilisées, il n’y aurait plus personnes dans les bureaux, sauf peut-être la secrétaire au salaire minimun. Pourtant, ils se font voir dans les journaux comme étant ceux qui sauvent l’agriculture, mais je crois plutôt qu’ils font sauver de l’argent à leur patron et qu’ils fonctionnent au pourcentage. Plus on réussit à couper, plus leur paie augmente.
Soyez sans inquiétude, mes ami(e)s producteurs, que si vous vous regroupez et que vous vous entraidez un peu, y prendront pas de temps à réagir.
Un ex-producteur
Roger Bélanger, St-Mathieu