La Pocatière, le 20 juillet 2011 – “La crise financière qui sévit dans la production porcine affecte tout autant les producteurs de porcs indépendants qu’intégrés” a déclaré M. Jacques Dionne, président du Syndicat des producteurs de procs de la Côte-du-Sud lors d’une foncérence de presse.
M. Dionne a expliqué que c’est toute la fillière porcine qui est touchée par cette crise et plus fortement des producteurs. Les principales causes sont la force de notre dollar, la hausse des intrants (pétrole, maîs…), la baisse de la demande pour la viande…
Ainsi, les producteurs de porcs présents ont témoigné de leurs inquiétudes face à la situation actuelle car le soutien prévu du gouvernement se fait attendre. Rappelons qu le budget alloué par le gouvernement à La Financière agricole du Québec est suffisant pour accompagner les producteurs qui ne demandent pas un sous de plus. Maintenant, ils espèrent que la FADQ les soutienne adéquatement et respecte ce qui avait été convenu pour ainsi être encore présents quand cette crise sera terminée.
M. Charles Proulx, président de la Fédération de l’UPA de la Côte-du-Sjud a indiqué: “Cela a pris près d’unan, pour annoncer les modalités de la stratégie de soutien à l’adaptation des entreprises agricoles et nous saluons les modifications apportées dernièrement aux critères d’adminissibilité. Mais, à notre connaissance, rien n’est encore versé dans notre région ap`res deux ans!”
Des producteurs ont précisé que c’est le raffermissement du prix du porc des dernières semaines qui leur a permis de ne pas se diriger vers la médiation du bureau d’endettement agricole. Ils réitèrent les principales demandes formulées par la Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ) et l’UPA qui sont:
* une réduction dupplémentaire de la prime en 2011, pour le secteur porcin, de 2,50$ par porc qui présentement est à 9,21$ (cela représente aussi une économie pour la FADQ de plus de 55 millions).
* Un programme de congé de capital et de remboursement d’intérêts d”une durée minimum de 3 ans pour les entreprises porcines éprouvant des difficultés financières.
* Un diacnostic plus rapide par le MAPAQ dans les programmes de stratégie de soutien à l’adaptation des entreprises agricoles, avant qu’il soit trop tard.
Sur cette dernière demande, M. Dionne a conclu: “En production porcine, nous avons toujours répondu aux exigences et aux normes de biosécurité, environnementales et autres sans jamais y retrouver une augmentation de nos revenus. Les producteurs de la Côte-du-Sud ont toujours été avant-gardistes afin d’utiliser les dernières technologies pour être parmi les plus performants. Actuellement, nous ne pouvons plus poursuivre sans une intervention rapide du gouvernement!”.
Source: Johanne Laplante