LONGUEUIL, QC, le 29 sept. 2011 /CNW Telbec/ – « Un bout de chemin a été fait, mais des éléments majeurs sont encore manquants pour dénouer l’impasse et en arriver à une situation acceptable pour les producteurs agricoles. » C’est en ces termes qu’a réagi le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), M. Christian Lacasse, aux communiqués de presse émis aujourd’hui par La Financière agricole du Québec (FADQ) et le ministère de l’Agriculture.
Depuis plusieurs mois, des milliers de producteurs agricoles sont aux prises avec des problèmes de liquidité criants en raison, notamment, de modifications dans les programmes de la FADQ, du remboursement accéléré des déficits des différents régimes et de l’imposition de surprimes dans les différents secteurs.
Le rapport d’actuaire présenté à la Financière agricole est venu confirmer que la marge d’anticipation n’était pas nécessaire pour respecter l’équilibre financier dans les différents fonds ASRA. Réunie en conseil d’administration hier, la FADQ a donc pris la décision de retirer cette mesure pour l’année 2011-2012. Il est maintenant indispensable de consentir une baisse supplémentaire des primes dans le secteur porcin afin de tenir compte du fait que la marge d’anticipation a été appliquée au cours de l’année 2010-2011 dans ce secteur.
Ainsi, en plus de donner des liquidités supplémentaires aux entreprises, l’ensemble des baisses de primes devrait normalement permettre à la Financière agricole de dégager les surplus nécessaires au versement de la compensation aux producteurs touchés par la mesure de resserrement du 25 %, tel que s’y était engagé le gouvernement le 17 décembre 2010.
Par ailleurs, l’UPA salue l’ouverture qu’a faite le ministre de travailler avec l’Union et les groupes spécialisés concernés pour veiller à ce que les mesures d’adaptation correspondent réellement aux besoins des secteurs aux prises avec des difficultés importantes et qu’elles puissent permettre de palier aux besoins pressants de liquidité de plusieurs d’entre eux, les aidant ainsi à passer à travers la crise.
Source: Éliane Hamel