Fermes à dimension humaine et situation financière précaire au cœur des débats de la Fédération de l’UPA de Lévis-Bellechasse
Québec, le 24 octobre 2011 – Les fermes à dimension humaine et la situation financière précaire de certaines d’entre elles ont été au cœur des débats lors des assises annuelles de la Fédération de l’UPA de Lévis-Bellechasse, le 18 octobre dernier, à Québec. Les délégués y ont réclamé une politique bioalimentaire et des programmes agricoles qui favorisent le maintien de ce type d’entreprise en assurant à leurs propriétaires un revenu décent.
Afin d’appuyer leurs collègues qui traversent des moments difficiles causés par la crise actuelle dans le monde agricole, ils ont aussi proposé la mise en place de services psychologiques s’adressant spécifiquement aux productrices et producteurs agricoles ainsi que de mesures d’employabilité exceptionnelles.
Toujours dans l’esprit de défendre les fermes indépendantes à dimension humaine, l’assemblée a demandé la tenue d’une enquête publique portant sur les entreprises à filière intégrée dans les domaines de l’élevage, de l’alimentation, de la génétique et de l’abattage, entre autres.
Élections
Les délégués ont réélu Mme Luce Bisson, productrice agricole de Saint-Sabine, à la présidence de la Fédération de Lévis-Bellechasse. Elle sera secondée au conseil exécutif par MM. Marcel Labbé et Alain Roy, tous deux producteurs laitiers, respectivement de Saint-Lazare et de Saint-Vallier.
La Fédération de l’UPA de Lévis-Bellechasse regroupe 1562 productrices et producteurs agricoles propriétaires de 1046 fermes.
Source :
Anne-Marie O’Bomsawin,