Réaction de la FPPQ à l’annonce de la Coop fédérée – Une invitation à étendre l’effort collectif

LONGUEUIL, QC, le 1er mars 2012 /CNW Telbec/ – La Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ) se réjouit des récents succès de La Coop fédérée. Cette dernière montre de bons résultats, si bien qu’elle remettra des compensations financières aux membres de sa filière porcine coopérative. La situation est bien différente pour plusieurs autres producteurs.

Ces compensations financières seront tirées à même les profits des activités générales de l’entreprise, des activités en amont de la production et d’Olymel, entreprise d’abattage et de transformation, appartenant à La Coop fédérée. « Cette rentabilité en amont et en aval du secteur de la production est certainement une tendance au sein de l’ensemble de l’industrie porcine au Québec. On peut donc croire qu’une grande partie des fournisseurs d’intrants et des transformateurs ont dégagé des surplus en 2011. C’est signe que le secteur se redresse et c’est une bonne nouvelle! Toutefois, pendant ce temps, la situation de plusieurs producteurs porcins demeure fragile. Tous n’ont pas accès à une telle bonification de revenu! », a souligné David Boissonneault, président de la FPPQ.

En effet, le niveau d’endettement des entreprises porcines demeure élevé, la production est en baisse et de nombreux producteurs doivent se tourner vers les programmes d’adaptation du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour améliorer leur situation, voire sauver leur ferme. La FPPQ invite donc tous ses partenaires à se mobiliser autour de son objectif premier : accroître la rentabilité des entreprises porcines, notamment en leur permettant de tirer davantage de revenus du marché.

« Nous sommes convaincus que nos partenaires d’affaires peuvent contribuer à améliorer le revenu net de nos entreprises. Il doit absolument y avoir une meilleure répartition des revenus entre nous tous si l’on veut assurer la solidité et le développement du secteur porcin! », a mentionné M. Boissonneault.

L’identification de marchés lucratifs et la création de produits à valeur ajoutée sont également des moyens intéressants pour ramener la rentabilité sur les fermes. La FPPQ croit cependant que la création de nouvelles chaînes de valeur ne doit pas être uniquement liée à l’intégration des activités de production. La Fédération souhaite plutôt que les nouveaux marchés, comme ceux que développe Olymel, soient accessibles à l’ensemble des éleveurs de porcs quelque soit le modèle de production qu’ils ont choisi.

À ce titre, l’approche collective de mise en marché permet aux producteurs de porcs d’ajuster rapidement leurs méthodes d’élevage selon les demandes des transformateurs et les besoins des acheteurs. Lors de l’entrée en vigueur de la convention de mise en marché actuelle, ils ont notamment augmenté, dans de brefs délais, le poids de leurs porcs à la demande des entreprises d’abattage. Les producteurs ont démontré qu’ils sont prêts à travailler de concert avec les transformateurs afin de combler les exigences des marchés. La FPPQ compte maintenant sur l’appui de tous ses partenaires afin d’améliorer la situation des producteurs et, ultimement de toute l’industrie.

À PROPOS DE LA FPPQ

La Fédération des producteurs de porcs du Québec représente les intérêts de 3 800 producteurs, répartis dans 12 syndicats régionaux. Les producteurs produisent plus de 7,5 millions de porcs annuellement et génèrent des retombées économiques de plus de 1,25 milliard de dollars dont bénéficient toutes les régions de la province. Au Québec, la production porcine emploie 19 800 personnes. 60 % de la production porcine est exportée vers plus de 125 pays. www.leporcduquebec.com.


Source :
Fédération des producteurs de porcs du Québec

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