Près de 70 % des agriculteurs disposant d’un plan de relève se retireront dans les 10 prochaines années

OTTAWA ET REGINA, le 11 juill. 2012 /CNW/ – Près de 70 % des exploitants agricoles du Canada qui ont un plan de relève prévoient de se retirer de leur entreprise au cours des dix prochaines années. Les politiques gouvernementales doivent, de ce fait, encourager la croissance des exploitations agricoles. La FCEI a présenté les priorités de ses membres agriculteurs à l’égard du cadre stratégique Cultivons l’avenir 2 dans son étude intitulée « Pour un secteur agricole plus compétitif ». Ces priorités visent l’essor de la compétitivité globale du secteur agroalimentaire. Le gouvernement fédéral et les administrations provinciales apportent actuellement la touche finale au programme Cultivons l’avenir 2, le nouveau cadre stratégique agricole qui entrera en vigueur le 1er avril 2013.

« Face à l’imminence du problème de la relève, encourager la compétitivité du secteur agricole n’a jamais été aussi important que maintenant, signale Corinne Pohlmann, vice-présidente des affaires nationales de la FCEI. Si nous reconnaissons que les gouvernements ne peuvent pas faire grand-chose pour résoudre la majorité des problèmes auxquels les agriculteurs sont confrontés à l’échelle internationale, ils peuvent tout de même prendre des mesures pour améliorer l’environnement fiscal et réglementaire afin d’attirer de nouveaux chefs d’entreprise vers le secteur agricole. »

Selon le sondage de la FCEI sur l’avenir des politiques agricoles, auquel ont participé 1 049 propriétaires d’entreprises agroalimentaires, les questions exigeant une priorité d’action de la part du gouvernement sont la réforme réglementaire (72 %), l’allègement du fardeau fiscal global (68 %) et l’amélioration de l’accès aux marchés pour les produits agricoles canadiens (66 %). « Les membres agriculteurs de la FCEI ont indiqué très clairement que ces priorités sont essentielles pour assurer que l’industrie progresse et que les exploitants agricoles sont concurrentiels sur la scène mondiale », explique Mme Pohlmann.

La FCEI se réjouit de voir que le gouvernement fédéral a fait des progrès pour mieux gérer le fardeau administratif en adoptant la règle « un pour un ». La FCEI voit également d’un bon œil le fait que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) ait publié un Énoncé des droits et des services et mis sur pied récemment un bureau de traitement des plaintes et des appels. Les gouvernements ont certes fait un pas en avant, mais ils doivent continuer à faire en sorte d’éliminer les obstacles qui entravent la concurrence et bloquent l’entrée de nouveaux chefs d’entreprise », déclare Mme Pohlmann.

« La FCEI espère que Cultivons l’avenir 2 incitera les gouvernements à créer un environnement économique qui favorise l’entrepreneuriat, la croissance, la diversification et la production soutenue d’aliments de qualité supérieure destinés aux consommateurs. Seul le temps nous dira si les ministres de l’Agriculture sont à la hauteur de cette mission », conclut Mme Pohlmann.

La FCEI est la voix des entreprises agroalimentaires, représentant 7 200 propriétaires d’exploitations agricoles indépendantes à l’échelle du pays, dont la majorité est constituée de producteurs primaires.

Source: communiqué FCEI

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