La transformation alimentaire du Québec veut devenir une des priorités du futur gouvernement

SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU, QC, le 30 août 2012 /CNW Telbec/ – La transformation alimentaire du Québec veut devenir une des priorités du futur gouvernement. Le Conseil de la transformation alimentaire et des produits de transformation (CTAC) a demandé la position de chaque parti au sujet de son industrie pour en informer ses membres et leurs employés. « L’engagement des partis à l’égard de notre secteur est un engagement à l’égard de tous les Québécois et les Québécoises qui doivent manger et boire chaque jour. » d’indiquer Sylvie Cloutier, présidente-directrice générale du CTAC. Cette industrie nourrit le Québec, avec plus de 24 millions de repas servis chaque jour. « Que ce soit du pain, du tofu, du lait, du sirop d’érable, de la poitrine de poulet, des petits pois congelés, du vin et autres produits alimentaires, si nous voulons encore manger des produits du Québec et préparés au Québec, il faut que le maintien et le développement de nos entreprises soit une priorité du futur gouvernement » de spécifier Mme Cloutier.

La transformation alimentaire est l’employeur manufacturier le plus important au Québec. Tous les jours, plus de 165 000 employés travaillent dans les 2000 usines situées dans toutes les régions du Québec et pour cette industrie. Chaque augmentation de 1% de l’industrie crée 1412 emplois directs et indirects.

De plus, près de 70 % de la production agricole du Québec compte sur cette industrie comme principal débouché commercial. « Si les transformateurs alimentaires du Québec se portent mal, les producteurs se porteront mal car nous sommes leurs principaux acheteurs. » de poursuivre la présidente-directrice générale.

La transformation alimentaire génère plus de 22,3 milliards de dollars, mais reçoit peu d’attention de la part du gouvernement. Elle se situe pourtant tout juste après le secteur des métaux, qui lui a obtenu le Plan Nord.

Ces chiffres démontrent clairement que ce secteur est un moteur économique du développement de toutes les régions du Québec. « Chaque parti doit dès maintenant reconnaître l’importance de la contribution économique et sociale de notre industrie et assurer qu’il agira en ce sens lorsque le prochain gouvernement sera élu » de souligner Mme Cloutier.

Pour ce faire, le Conseil de la transformation alimentaire et des produits de transformation (CTAC) a tenté d’organiser un débat auquel ont été invités les représentants des principaux partis. Pierre Corbeil, actuel ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation n’ayant pu se libérer pour faire connaître les engagements d’un futur gouvernement libéral pour le secteur de la transformation alimentaire, le CTAC a choisi d’annuler cette activité qui offrait une plateforme idéale pour s’adresser aux industriels et à plus de 165 000 employés liés au secteur de la transformation alimentaire. La Coalition Avenir Québec avait délégué, M. Stéphane Lebouyonnec, candidat de Laprairie et le Parti Québécois, Pierre Langlois, candidat de Laprairie. Québec solidaire n’a pas répondu.

« Les dossiers et enjeux de notre secteur sont trop complexes pour un non-initié. Les industriels en transformation alimentaire s’attendent à des orientations et des actions concrètes spécifiques à eux.» de conclure Sylvie Cloutier.

Le CTAC est toujours en attente des positions et réponses écrites de chaque parti pour publication avant les élections. Seule la CAQ a répondu.

Le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC) est une consolidation des forces de l’industrie qui représente l’Association des manufacturiers de produits alimentaires du Québec (AMPAQ), le Conseil de Boulangerie Québec (CBQ), l’Association des abattoirs avicoles du Québec (AAAQ), le Conseil de l’industrie de l’érable (CIE), l’Association des embouteilleurs d’eau du Québec (AEEQ), l’Association des producteurs de cidre de glace (APCG), l’Association des éleveurs de canards et d’oies du Québec (l’AECOQ), l’Association des vignerons du Québec (AVQ) et la Fondation INITIA. Le CTAC regroupe ainsi 80 % du volume annuel d’affaires d’une industrie de 22,3 milliards de dollars. Sa mission est, d’une part, d’assurer la représentation, la promotion et la défense des intérêts de ses membres auprès de l’ensemble des intervenants de l’industrie de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation et, d’autre part, de mettre en valeur la compétitivité de ses membres sur les marchés québécois, canadien et extérieurs.


SOURCE : Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation

Carole Fortin
Vice-présidente
Communication et affaires publiques

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