SAINT-HYACINTHE, QC, le 3 févr. 2013 /CNW Telbec/ – Donnant suite au fait que le monopole syndical ait été pointé du doigt lors de la course à la chefferie du parti Libéral hier, le Conseil des entrepreneurs agricoles du Québec (CEA) demande aux différents partis politiques et au gouvernement du Québec de s’engager à tenir prochainement un véritable débat public et transparent sur ce sujet.
« La Loi sur les producteurs agricoles qui ne permet l’accréditation que d’une seule organisation syndicale est vieille de plus de 40 ans et elle a été adoptée dans un contexte agricole totalement différent d’aujourd’hui» mentionne M. Jacques Cartier, président du CEA. «De plus en plus de producteurs nous contactent, ne se sentent plus représentés par le seul organisme syndical accrédité, mais demeurent obligés d’y cotiser et de le financer année après année. »
La modernisation de la Loi est une question incontournable pour l’avenir du secteur : « Le débat est d’actualité depuis la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois de 2008 et la sortie du Livre vert pour la future Politique bioalimentaire du Québec. Il faut arrêter de se fermer les yeux. Il est plus que temps que chaque producteur agricole retrouve la liberté de cotiser à l’organisme de son choix.» rappelle M. Cartier.
Le gouvernement du Québec et l’ensemble des partis politiques doivent donc s’engager résolument à tenir un véritable débat public et transparent sur la Loi sur les producteurs agricoles et le principe de monopole syndical qu’elle a instauré voilà plus de 40 ans.
Le CEA regroupe présentement plus de 2 500 producteurs agricoles membres des cinq organisations agricoles qui le composent.
SOURCE : Conseil des entrepreneurs agricoles
Jacques Cartier, président du Conseil des entrepreneurs agricoles