LÉVIS, QC, le 20 févr. 2013 /CNW Telbec/ – La Financière agricole du Québec a déposé aujourd’hui les bilans de l’assurance récolte 2012 pour chacune des régions administratives. Parmi les 12 418 entreprises agricoles assurées au programme, La Financière agricole a versé, en date du 14 février 2013, aux 3 148 entreprises ayant subi des pertes pour l’année d’assurance 2012, des sommes totalisant 24,5 millions de dollars principalement pour les légumes, les céréales, le maïs-grain, le maïs fourrager, les protéagineuses et le foin. Les valeurs assurées en assurance récolte pour cette même période étaient de 1,2 milliard de dollars et représentaient près de 1,2 million d’hectares en culture.
L’année 2012 est considérée comme une bonne année pour la majorité des régions et des cultures. Les conditions climatiques hivernales de l’année 2011-2012 ont été généralement propices à la survie des plantes pérennes, des plants de petits fruits, des pommiers et des abeilles. Le printemps a été exceptionnellement doux, ce qui a écourté la récolte de sirop d’érable dans plusieurs régions. L’ensemencement des cultures annuelles a commencé tôt; leur levée et le début de leur croissance, ainsi que le développement des plantes fourragères, se sont généralement bien déroulés. Toutefois, des gels, des périodes d’excès de pluie, la grêle et les insectes, en début de saison, ont causé des dommages par endroits. Le temps très chaud et très sec durant l’été a nui à la croissance des cultures dans plusieurs régions, notamment à l’ouest, et plus particulièrement dans l’Outaouais. Cependant, le peu de précipitations a été favorable aux opérations de récolte durant l’été, surtout celles du foin. L’humidité de l’air et les températures élevées ont généré du temps violent, notamment la microrafale du 4 juillet en Montérégie.
L’automne a été propice à la majorité des travaux de récolte, qui ont été en avance de plusieurs semaines. Toutefois, principalement en raison de la sécheresse, de l’excès de chaleur, des épisodes de grêle et d’excès de pluie ainsi que du gel, les rendements ont différé en fonction des cultures, des régions, des secteurs, des types de sol et des dates de semis. Les rendements et la qualité ont été généralement autour des moyennes.
« L’assurance récolte (ASREC) s’avère un outil efficace de gestion des risques contre les pertes de revenus liées aux aléas climatiques. L’ASREC, en combinaison avec les autres programmes d’assurance et de protection du revenu offerts par La Financière agricole, permet aux entreprises de bénéficier d’une couverture globale contre les risques inhérents à l’agriculture et ainsi de protéger leurs investissements afin d’assurer leur pérennité », a rappelé le président-directeur général de La Financière agricole du Québec, M. Robert Keating.
Le bilan annuel et les bilans par région administrative sont accessibles sur le site Internet de La Financière agricole au www.fadq.qc.ca, dans la section Bilans en assurance récolte.
Avec un encours de prêts qui atteint 4,4 milliards de dollars et des valeurs assurées qui s’élèvent à plus de 4,8 milliards de dollars, La Financière agricole joue un rôle de premier plan dans le développement du secteur agricole et agroalimentaire québécois. Pour assurer la stabilité économique et financière des entreprises, elle met à leur disposition des produits et des services de qualité en matière de protection du revenu et d’assurance agricole, de capital de risque, ainsi que de financement agricole et forestier. Pour ce faire, elle compte sur une équipe multidisciplinaire qui œuvre dans un réseau de centres et de comptoirs de services répartis sur l’ensemble du territoire québécois.
Source :
La Financière agricole du Québec
Mélanie Fiset