Coopérative pour l’agriculture de proximité

COMMUNIQUÉ – Le 21 mars dernier à Drummondville, plus de soixante personnes étaient réunies pour fonder la Coopérative pour l’agriculture de proximité écologique (CAPÉ). Bien que la CAPÉ fut fondée à l’initiative de producteurs maraîchers, il s’agit d’une coopérative de services et de représentation pour tous les producteurs biologiques ou en voie de le devenir dont la mise en marché se fait en vente directe ou « circuit court ». La CAPÉ se veut inclusive et cherche à donner une voie aux producteur maraîchers, de miel, de viande, de fromage, d’alcool et tout autre produit agricole vendu à proximité de la ferme. De plus, les associations (tels que les marchés publics, de solidarité et autre), étudiants et intervenants dans le domaine sont invités à joindre la CAPÉ en tant que membres associés.

Au terme de l’assemblée générale d’organisation, huit des 36 membres fondateurs ont été élus au conseil d’administration, dont François Handfield (Ferme aux petits oignons), élu président, Annick Béland-Morin (marché de proximité de Québec), élue trésorière et Ghislain Jutras (Cégep de Victoriaville). Depuis, le nombre de membres continue de grimper et atteint maintenant plus de 50 fermes, associations et intervenants.

La mission de la CAPÉ, telle que votée par les membres, prévoit deux activités principales : les services aux membres et la promotion et représentation de l’agriculture biologique de proximité. Parmi les services à développer en priorité se trouvent la coordination d’achat collectif d’intrants utilisés par les membres et le développement de services-conseils et de projets de recherche et développement qui répondent à leurs besoins.

Beaucoup de travail est à faire pour maintenir la croissance de l’agriculture de proximité et les enjeux à débattre sont nombreux pour le conseil d’administration de la CAPÉ : définir l’agriculture de proximité et en exposer les bénéfices pour les communautés, faire des pressions auprès des organismes responsables pour éliminer les entraves aux circuits courts de mise en marché (plans conjoints, permis et normes prohibitifs, spéculation foncière, etc.) et bien d’autres. La CAPÉ ajoutera sa voix à d’autres organisations pour défendre les convictions de ses membres sur les législations touchant aux cultures et produits OGM, à la dérive des pesticides, aux bande-tampons entre les parcelles conventionnelles et biologiques et d’autres dossiers chauds touchant l’agriculture biologique.

« L’adhésion à la CAPÉ est volontaire, chacun de ses membres est donc fondamentalement engagé à promouvoir la mission de la coopérative et à travailler au développement d’une agriculture saine qui nous rapproche de la souveraineté alimentaire. » précise Caroline Poirier, vice-présidente de la coopérative. Il est possible de devenir membre de la CAPÉ en utilisant le formulaire d’inscription en ligne disponible sur le site internet de la coopérative au www.capecoop.org. Le coût de l’inscription est de 80$ et comprend des parts sociales remboursables de 50$. Les agriculteurs et agricultrices écologiques de proximité sont nombreux au Québec. Ils sont dorénavant regroupés et, ensemble, feront entendre leurs besoins et revendications sur les scènes politique et médiatique.

Source : Caroline Poirier, vice-présidente de la CAPÉ

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