COMMUNIQUÉ – QUÉBEC, le 30 avril 2013 /CNW Telbec/ – La ministre des Ressources naturelles, Mme Martine Ouellet, et la ministre du Travail, ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Agnès Maltais, ont présenté aujourd’hui la vision gouvernementale pour favoriser l’utilisation accrue du bois dans la construction au Québec : la Charte du bois.
« Notre gouvernement démontre aujourd’hui, par la Charte du bois, la volonté ferme de mettre en place des moyens plus efficaces pour favoriser l’utilisation d’un matériau transformé localement. En plus de consolider et même de créer des emplois pour nos communautés et dans les régions, une utilisation accrue du matériau bois constitue une contribution tangible à la réduction des gaz à effet de serre », a déclaré la ministre Martine Ouellet.
« La Charte permettra la construction d’édifices en bois de cinq et six étages : ils sont actuellement limités à quatre. Les nouvelles techniques de construction permettent ce rehaussement. Nous avons travaillé en collaboration avec la Régie du bâtiment afin qu’elle élabore une mesure québécoise en attendant que des normes permanentes soient intégrées à la réglementation. C’est une réponse concrète à une demande formulée par l’industrie et un débouché important pour leurs produits », a ajouté la ministre Agnès Maltais.
« Je suis heureux que mon gouvernement présente la Charte du bois. Nous favorisons l’utilisation d’une ressource noble, écologique et renouvelable. J’invite les Québécois à adhérer aux principes de la Charte du bois et à utiliser le bois québécois dans leur construction », a déclaré Denis Trottier, député de Roberval et adjoint parlementaire aux forêts.
Le leadership gouvernemental
Le gouvernement du Québec s’engage à démontrer son exemplarité quant à l’application de la Charte du bois en tant que plus important donneur d’ouvrage au Québec. Ainsi, pour tous les projets financés en tout ou en partie par des fonds publics, le gestionnaire de projet responsable devra systématiquement faire la démonstration qu’une solution en bois a été évaluée et qu’un calcul des émissions de gaz à effet de serre (GES), comparant le recours au bois à différentes solutions de construction, a été réalisée à l’étape d’avant-projet. Mentionnons que les projets de rénovation, consistant en un ajout de superficie à un immeuble, seront également soumis à la Charte. Le gouvernement mettra en place une grappe industrielle visant à réunir les acteurs de la filière construction de bois et, ainsi, à assurer une démarche cohérente pour favoriser l’utilisation du bois et le développement de produits du bois à valeur ajoutée.
Construire avec du bois pour réduire les GES
L’utilisation accrue du bois dans la construction au Québec est une contribution tangible à la lutte contre les gaz à effet de serre. En effet, il est issu d’une ressource locale dont on assure le renouvellement. De plus, le bois a la propriété d’emmagasiner et d’emprisonner les atomes de carbone contenus dans le gaz carbonique (CO2), un des gaz à effet de serre à l’origine des changements climatiques. On sait qu’en moyenne un mètre cube de bois permet d’emprisonner une tonne de CO2. Son utilisation, comme substitut à d’autres solutions de construction plus courantes, est d’autant plus écologique que le bois nécessite beaucoup moins d’énergie pour son extraction et sa transformation que les autres matériaux de construction.
Formation et promotion
Le gouvernement a mis sur pied un plan de formation afin que les professionnels concernés par la construction d’édifices, tels que les ingénieurs ou les architectes, acquièrent les connaissances les plus récentes sur l’utilisation de bois comme élément structurant comme cela se fait déjà en Allemagne, en Autriche et en France. Les établissements d’enseignement et les centres d’expertise seront ainsi fortement sollicités pour offrir une formation complète, en plus de faire la promotion de l’utilisation de ce matériau.
Recherche et innovation
Par l’adoption de la Charte du bois, le gouvernement crée des conditions favorables à la recherche et à l’innovation, tant en matière de produits que de procédés. Ce développement d’un savoir-faire avancé permettra de générer des activités économiques pour plusieurs municipalités et d’accroître la reconnaissance de l’importance des métiers liés au secteur forestier. Il vise notamment à développer des produits du bois à forte valeur ajoutée, à innover dans l’utilisation du bois dans les procédés de construction et à concevoir des bâtiments verts à grande efficacité énergétique.
Sources :
Geneviève Héon
Attachée de presse
Cabinet de la ministre des Ressources
naturelles
Mélanie Harvey
Attachée de presse
Cabinet de la ministre du Travail, de
l’Emploi et de la Solidarité sociale, et
ministre responsable de la Condition
féminine