COMMUNIQUÉ – Lévis (Québec), le 13 mai 2013 – Les producteurs de bovins du Québec et de l’est du Canada verront chuter les frais d’élimination et de manutention des carcasses de leurs bêtes grâce à l’ouverture aujourd’hui d’une chaudière à biomasse à l’installation d’équarrissage de Sanimax à Lévis, par le député Jacques Gourde (Lotbinière—Chutes-de-la-Chaudière) au nom du ministre de l’Industrie et du ministre d’État (Agriculture), Christian Paradis.
L’usine, qui peut détruire les matières à risque spécifiées (MRS), a été mise en service grâce à un investissement remboursable du gouvernement fédéral de 7,7 millions de dollars et doit profiter aux producteurs de bovins, aux abattoirs et aux transformateurs de viande.
« La principale priorité de notre gouvernement demeure les emplois et la croissance économique, et par l’intermédiaire du Plan d’action économique, nous aidons le secteur de l’élevage à demeurer compétitif sur les marchés nationaux et internationaux, a déclaré le député Gourde. Cette usine aidera les transformateurs de viande et les producteurs de bovins du Québec et de l’est du Canada à devenir plus compétitifs en leur offrant des installations d’élimination moins coûteuses et plus sûres. »
En plus de sa capacité à incinérer jusqu’à 10 350 tonnes de MRS transformées chaque année, l’usine génère suffisamment d’énergie pour satisfaire environ 40 p. 100 de ses propres besoins. Les redevances de déversement versées aux abattoirs pour l’élimination des MRS ont diminué de 22,50 $ par tonne, alors que le coût du ramassage des cadavres d’animaux a diminué de 56 p. 100 (passant de 90 $ à 40 $ par tête).
« Avec la chaudière à biomasse de 15,5M$, nous sommes maintenant capables de faire une revalorisation énergétique de la protéine animale tout en réduisant annuellement nos émissions de CO2 de près de 22 000 tonnes métriques. Vous pouvez vous imaginer que nous sommes très fiers de notre réalisation » a déclaré M. Martin Couture, Chef de la direction de Sanimax.
Ce projet a été financé par le Programme d’innovation en matière de traitement des résidus d’abattoirs (PITRA) prévu par le Plan d’action économique de 2011 qui a versé jusqu’à 40 millions de dollars pour aider à la réalisation de l’étude, à la mise au point et à l’adoption de technologies ou de procédés innovateurs qui contribuent à réduire les coûts de la transformation ou qui engendrent des profits par l’utilisation ou l’élimination des MRS.
Le nouveau cadre stratégique, Cultivons l’avenir 2, qui est entré en vigueur le 1er avril 2013, continuera à stimuler la compétitivité et la croissance à long terme au Canada. En plus d’une généreuse série de programmes de gestion des risques de l’entreprise, les gouvernements ont convenu d’investir plus de 3 millions de dollars sur cinq ans dans l’innovation, la compétitivité et le développement des marchés.
Pour plus d’information sur Cultivons l’avenir 2 et les nouveaux programmes, consultez le site www.agr.gc.ca/cultivonslavenir2.
Source:
Margaux Stastny
Directrice des communications
Cabinet de l’honorable Christian Paradis
Ministre de l’Industrie