COMMUNIQUÉ – LÉVIS, QC, le 11 juill. 2013 /CNW Telbec/ – La Financière agricole du Québec présente les bilans de mi-saison en assurance récolte pour l’ensemble des régions administratives du territoire québécois. Ces bilans décrivent, en date du 2 juillet, les conditions climatiques et leurs effets sur les cultures produites dans les différentes régions du Québec. Ils font également le point sur l’état des cultures vivaces, des ruches, de l’ensemencement et du développement des cultures annuelles, ainsi que sur le déroulement des premières récoltes.
Les conditions climatiques du début de la saison ont été relativement difficiles dans la majorité des régions. La période hivernale, marquée principalement par un faible couvert de neige, n’a pas été propice à la survie des prairies et des fraisières par endroits, mais a été favorable aux vergers et aux bleuetières. La survie à l’hiver des abeilles a aussi été difficile à cause des maladies. La récolte de sirop d’érable s’est déroulée sur une longue période, ce qui a favorisé une très bonne production tant en quantité qu’en qualité. L’ensemencement des cultures annuelles, qui s’est fait dans d’excellentes conditions jusqu’au 9 mai, a ensuite été retardé par des périodes de pluie abondante, ce qui a nécessité la prorogation des dates de fin des semis pour l’ensemble des régions, et cela pour plusieurs cultures. De plus, la levée et la croissance des plantes ont varié en raison de ces mêmes conditions et des températures fraîches jusqu’à la fin de juin. Des gels tardifs survenus à la mi-mai dans les vergers et les fraisières par endroits, et au début de juin dans les bleuetières au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ont causé des dommages d’intensité variable. Au début de juillet, le développement des cultures annuelles accusait un retard variant de quelques jours à plus d’une semaine en raison des conditions printanières.
Les précipitations abondantes ont retardé l’avancement de la première fauche de foin. En date du 2 juillet, entre 40 et 80 % de la récolte était terminée : les rendements devraient être de légèrement inférieurs à la moyenne à légèrement supérieurs à celle-ci selon les régions. La qualité pourrait être variable. Pour les céréales, le maïs, les protéagineuses, les pommes de terre, les légumes, les fraises, les pommes et la première miellée, les rendements pourraient être inférieurs aux moyennes ou autour de celles-ci dans la majorité des régions. On s’attend à des rendements légèrement inférieurs aux moyennes pour les bleuets.
Le nombre d’avis de dommages, en date du 2 juillet, était de 2 194, comparativement à 2 433 à la même période en 2012 et à 2 081 en moyenne pour les cinq dernières années. Les indemnités versées à ce jour sont de 521 310 $. Finalement, on a rapporté des dommages importants par la sauvagine dans plusieurs régions.
« Ce bilan de mi-saison offre une vue d’ensemble de l’état des cultures au Québec. Selon les rendements et la qualité des récoltes à la fin de la saison, les entrepreneurs agricoles pourront compter sur le soutien indéniable de La Financière agricole. Il va sans dire que le Programme d’assurance récolte est une protection indispensable à la gestion des risques financiers liés aux imprévus de la nature », a souligné M. Robert Keating, président-directeur général de La Financière agricole.
Pour de plus amples renseignements concernant les bilans de mi-saison pour chacune des régions ainsi que la cinquième édition du rapport sur L’état des cultures au Québec, consultez le site Internet de La Financière agricole au www.fadq.qc.ca. Toutes les données y apparaissent dans la section Bilans en assurance récolte.
(http://www.fadq.qc.ca/acces_medias/evenements/bilans_en_assurance_recolte/juillet_2013.html).
Avec un encours de prêts qui atteint 4,4 milliards de dollars et des valeurs assurées qui s’élèvent à plus de 4,8 milliards de dollars, La Financière agricole joue un rôle de premier plan dans le développement du secteur agricole et agroalimentaire québécois. Pour assurer la stabilité économique et financière des entreprises, elle met à leur disposition des produits et des services de qualité en matière de protection du revenu et d’assurance agricole, de capital de risque, ainsi que de financement agricole et forestier. Pour ce faire, elle compte sur une équipe multidisciplinaire qui œuvre dans un réseau de centres et de comptoirs de services répartis sur l’ensemble du territoire québécois.
SOURCE : La Financière agricole du Québec
Louis-Pierre Ducharme