Jean Charest a la conviction que cet accord, c’est gagnant – gagnant et dans l’intérêt du Québec et du Canada.
“Oui, je le pense“, dit Jean Charest, “Québec a pu s’exprimer sur son volet culturel, son volet alimentaire. C’est une nouvelle route commerciale entre le Canada et L’Europe et une façon de passer nos messages à l’Europe avant les États-Unis. Il y a encore plusieurs mois de mise en place mais plus de choses seront réglées entre Canada et Europe avant l’entente avec les États-Unis, mieux c’est“.
Quand on lui rappelle que certains producteurs de fromages au Québec craignent cet accord qui permettra l’intrusion de 17 000 tonnes de fromages par an, il nous dit : “ A mon avis, nous allons avec la croissance du marché augmenter les quotas, du côté européen. Au Québec avec des fromages de qualité, on s’est développé une niche et l’impact craint sera marginal. La croissance des marchés permettra d’absorber les excédents. N’oublions pas aussi que les fromages québécois ont tous leur particularité et qu’ il y aura un soutien“. Il nous explique aussi que cette entente se fera sur une transition de 3 à 10 ans…
Il ajoute aussi : “Par ailleurs, les producteurs de porcs sont très heureux, les producteurs de bœufs aussi. Cet accord est bon pour les producteurs de bœufs de l’ouest qui partiront des cheptels nouveaux sans traitements d’hormones spécialement pour l’Europe.“