Budget provincial 2014 : soutenir les producteurs agricoles entrepreneurs

Jacques Cartier
Président du Conseil des entrepreneurs agricoles

Encore une fois cette année, le secteur agricole est un grand oublié du budget provincial 2014. Alors que le gouvernement a annoncé des investissements pour relancer le Plan Nord, développer la stratégie maritime du Québec, prendre des participations dans l’exploitation pétrolière ou encore développer la filière biomasse forestière, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec devra composer avec des coupures budgétaires d’un peu plus de 40 millions de dollars. Dans les prochains mois, chaque ministère devra également réaliser une réflexion sur l’ensemble de ses programmes offerts.

Une opportunité pour les producteurs entrepreneurs

Le Conseil des entrepreneurs agricoles offre sa collaboration et son expertise au ministre Pierre Paradis et son ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec dans le cadre des réflexions à venir sur la révision des programmes offerts aux producteurs. Pour le Conseil, il s’agit d’une opportunité de redynamiser l’agriculture au Québec et d’accroître sa contribution à l’économie régionale et provinciale dans la mesure où les programmes de l’État seront davantage adaptés aux réalités et aux besoins des producteurs agricoles entrepreneurs qui sont au cœur du développement agricole du Québec.

Les programmes doivent favoriser les initiatives des producteurs et permettre l’expression de leur plein potentiel, plutôt que de soutenir des structures loin des producteurs et qui viennent souvent contraindre leurs activités ou leurs projets. L’admissibilité des producteurs agricoles aux programmes de soutien gouvernementaux ne devrait pas non plus être assujettie à des exigences de paiement des cotisations au monopole syndical. Bref, il s’agit de modifications simples qui aideront à ce que chaque dollar investi en agriculture génère non seulement des retombées pour le secteur agricole, mais également une plus-value en terme de création d’emplois, de développement de l’économie du Québec, ou tout simplement pour la disponibilité d’aliments d’ici, variés et en abondance pour le consommateur québécois.

Notre vision est directement en lien avec celle du présent gouvernement qui vise à augmenter la richesse en misant sur l’entrepreneuriat, les investissements privés et le succès des PME. Pour les PME agricoles que nous sommes, définitivement, il y a du travail à faire.  

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Budget provincial 2014 : soutenir les producteurs agricoles entrepreneurs

Jacques Cartier
Président du Conseil des entrepreneurs agricoles

Encore une fois cette année, le secteur agricole est un grand oublié du budget provincial 2014. Alors que le gouvernement a annoncé des investissements pour relancer le Plan Nord, développer la stratégie maritime du Québec, prendre des participations dans l’exploitation pétrolière ou encore développer la filière biomasse forestière, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec devra composer avec des coupures budgétaires d’un peu plus de 40 millions de dollars. Dans les prochains mois, chaque ministère devra également réaliser une réflexion sur l’ensemble de ses programmes offerts.

Une opportunité pour les producteurs entrepreneurs

Le Conseil des entrepreneurs agricoles offre sa collaboration et son expertise au ministre Pierre Paradis et son ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec dans le cadre des réflexions à venir sur la révision des programmes offerts aux producteurs. Pour le Conseil, il s’agit d’une opportunité de redynamiser l’agriculture au Québec et d’accroître sa contribution à l’économie régionale et provinciale dans la mesure où les programmes de l’État seront davantage adaptés aux réalités et aux besoins des producteurs agricoles entrepreneurs qui sont au cœur du développement agricole du Québec.

Les programmes doivent favoriser les initiatives des producteurs et permettre l’expression de leur plein potentiel, plutôt que de soutenir des structures loin des producteurs et qui viennent souvent contraindre leurs activités ou leurs projets. L’admissibilité des producteurs agricoles aux programmes de soutien gouvernementaux ne devrait pas non plus être assujettie à des exigences de paiement des cotisations au monopole syndical. Bref, il s’agit de modifications simples qui aideront à ce que chaque dollar investi en agriculture génère non seulement des retombées pour le secteur agricole, mais également une plus-value en terme de création d’emplois, de développement de l’économie du Québec, ou tout simplement pour la disponibilité d’aliments d’ici, variés et en abondance pour le consommateur québécois.

Notre vision est directement en lien avec celle du présent gouvernement qui vise à augmenter la richesse en misant sur l’entrepreneuriat, les investissements privés et le succès des PME. Pour les PME agricoles que nous sommes, définitivement, il y a du travail à faire.  

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