Garon, un être persuadé de la Nation

Je suis né en 1961. La première fois que j’ai voté, c’était pour le référendum de 1980. Plusieurs le savent, alors que nombreux citoyens étaient avant tout inspirés par le volet économique de l’indépendance, je vous soumets bien sincèrement que pour nous les jeunes de l’époque l’aspect romantique du geste était prédominant.

C’est ce que je retiens aussi de Jean Garon. Un être largement persuadé de cette vision et de cette sensibilité, celle de la nation. Tous devraient toutefois n’occulter en rien ce jumelage avec la réalité bien tangible de la propriété et de l’utilisation de la terre, de nos terres, elles aussi véhicules de notre enracinement, de notre patrie, de notre filiation à un pays, de notre engagement à la vie et de notre appartenance à sa destinée.

Dans le XXIième siècle où nous nous trouvons, cette dimension parcourt encore davantage notre appréciation et la splendeur de ce qui nous appartient et qui nous permet de nous enrichir dans tous les significations du terme.

Que Jean Garon ait pu, à l’image de ceux qui nous ont ouvert le pays comme le Curé Labelle, en être un autre des artisans du Pays, rendons-lui l’hommage qui lui revient!

Merci à ce pionnier moderne.

 

Pierre-Karl Péladeau

 

N.B : Merci à la Vie Agricole d’avoir accepté l’invitation de co-publier avec Québécor les Mémoires de Jean Garon afin de rendre hommage à l’un de nos bâtisseurs. C’est ainsi que nous participons à l’édification de la mémoire collective de notre pays. 

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