Ils se débattent à Montmagnyssimus agricole

 (JPL) – collaboration spéciale de La Vie en Région – C'est quoi ça un débat quand tous les panélistes sont du même avis? C'est un détail! À l'exposition « provinciale » de l'agriculture à Montmagny il y aura, jeudi matin, un débat sur « les grands enjeux de l'agriculture au Québec ». Il sera au moins question de la relève en agriculture sujet d'une importance capitale personne ne conteste ça, mais aborderont-ils d'autres sujets?

Comme quoi? Faites votre choix : le monopole syndical, la démocratie à l'intérieur de l'UPA, l'accaparement des terres, la Financière agricole, l'accord de libre échange, l'industrie du fromage fin… Quand Yannick Patelli (oui, oui, le méchant Patelli, encore lui) a lancé l'idée cela a été très bien accueilli. L'ex-ministre Jean Garon devait y participer. Dans un souci d'impartialité YP a cherché un lieu « neutre » autrement dit pas « géré » par son journal La Vie agricole.

En mai 2013 il en a parlé avec M. Jean Simard alors président du conseil d'administration du Musée François-Pilote. Luc Saint-Amand, directeur général du musée était là et j'y étais aussi. (http://lvaquotidien.typepad.com/lvanouvelles/2013/05/29-1.html )Les projets du musée accaparaient à ce moment les ressources donc il fallait trouver un autre « cadre ».

L'Importance de trouver un « terrain neutre » c'était dans le but d'assurer la présence du président de l'UPA car sans lui à ce débat manquerait un acteur majeur. Mais il ne fallait pas que le débat soit trop associé à La Vie agricole, un média concurrent de sa Terre-de-chez-nous. Il pourrait y avoir aussi Girouard de l'Union Paysanne, Cartier du Conseil des entrepreneurs agricoles. Même le ministre de l'Agriculture, M. Pierre Paradis, trouvait l'idée très importante. J'étais là quand il en a parlé lors de l'entrevue exclusive avec LVA (j'étais à la caméra).

Bon d'accord les choses se sont un peu bousculées quand M. Garon est décédé.

Mais je ne m'attendais pas à lire, il y a quelques semaines, dans un communiqué que le débat aurait lieu à l'expo de Montmagny. Gros tintamare dans mon quartier, mes voisins se demandaient ce qui m'arrivait : je suis tombé en bas de ma chaise en lisant que l'idée de ce débat avait « germée » dans la tête de Janvier Grondin. Ah ben est bonne celle-là!

En voulez-vous une meilleure? Le président de l'UPA qui n'était pas disponible pour le débat avec M. Garon, est maintenant disponible (quel horaire souple!) pour le débat avec Grondin.

En voulez-vous une autre encore meilleure? C'était si important que LVA ne soit pas là pour assurer la « neutralité » du débat, là c'est moins grave car le « modérateur » (quelle tâche difficile il aura , il va modérer quoi?) sera un journaliste de la « Terre de chez eux ».

Je me demande bien comment ils vont faire pour se péter les bretelles de l'objectivité. Bof, quelle importance! Cette façon de procéder a un gros avantage : pas besoin de chercher à museler la presse (même si ce n'est pas une tâche très difficile!). Les tam-tam locaux écriront ce qu'ils veulent en « toute objectivité » le message va passer. Pas besoin de forcer le crayon des journalisssss même si cela ne présente pas un grand défi, mais ça paraît mieux si aucun bras n'est tordu.

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Ils se débattent à Montmagnyssimus agricole

 (JPL) – collaboration spéciale de La Vie en Région – C'est quoi ça un débat quand tous les panélistes sont du même avis? C'est un détail! À l'exposition « provinciale » de l'agriculture à Montmagny il y aura, jeudi matin, un débat sur « les grands enjeux de l'agriculture au Québec ». Il sera au moins question de la relève en agriculture sujet d'une importance capitale personne ne conteste ça, mais aborderont-ils d'autres sujets?

Comme quoi? Faites votre choix : le monopole syndical, la démocratie à l'intérieur de l'UPA, l'accaparement des terres, la Financière agricole, l'accord de libre échange, l'industrie du fromage fin… Quand Yannick Patelli (oui, oui, le méchant Patelli, encore lui) a lancé l'idée cela a été très bien accueilli. L'ex-ministre Jean Garon devait y participer. Dans un souci d'impartialité YP a cherché un lieu « neutre » autrement dit pas « géré » par son journal La Vie agricole.

En mai 2013 il en a parlé avec M. Jean Simard alors président du conseil d'administration du Musée François-Pilote. Luc Saint-Amand, directeur général du musée était là et j'y étais aussi. (http://lvaquotidien.typepad.com/lvanouvelles/2013/05/29-1.html )Les projets du musée accaparaient à ce moment les ressources donc il fallait trouver un autre « cadre ».

L'Importance de trouver un « terrain neutre » c'était dans le but d'assurer la présence du président de l'UPA car sans lui à ce débat manquerait un acteur majeur. Mais il ne fallait pas que le débat soit trop associé à La Vie agricole, un média concurrent de sa Terre-de-chez-nous. Il pourrait y avoir aussi Girouard de l'Union Paysanne, Cartier du Conseil des entrepreneurs agricoles. Même le ministre de l'Agriculture, M. Pierre Paradis, trouvait l'idée très importante. J'étais là quand il en a parlé lors de l'entrevue exclusive avec LVA (j'étais à la caméra).

Bon d'accord les choses se sont un peu bousculées quand M. Garon est décédé.

Mais je ne m'attendais pas à lire, il y a quelques semaines, dans un communiqué que le débat aurait lieu à l'expo de Montmagny. Gros tintamare dans mon quartier, mes voisins se demandaient ce qui m'arrivait : je suis tombé en bas de ma chaise en lisant que l'idée de ce débat avait « germée » dans la tête de Janvier Grondin. Ah ben est bonne celle-là!

En voulez-vous une meilleure? Le président de l'UPA qui n'était pas disponible pour le débat avec M. Garon, est maintenant disponible (quel horaire souple!) pour le débat avec Grondin.

En voulez-vous une autre encore meilleure? C'était si important que LVA ne soit pas là pour assurer la « neutralité » du débat, là c'est moins grave car le « modérateur » (quelle tâche difficile il aura , il va modérer quoi?) sera un journaliste de la « Terre de chez eux ».

Je me demande bien comment ils vont faire pour se péter les bretelles de l'objectivité. Bof, quelle importance! Cette façon de procéder a un gros avantage : pas besoin de chercher à museler la presse (même si ce n'est pas une tâche très difficile!). Les tam-tam locaux écriront ce qu'ils veulent en « toute objectivité » le message va passer. Pas besoin de forcer le crayon des journalisssss même si cela ne présente pas un grand défi, mais ça paraît mieux si aucun bras n'est tordu.

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