Depuis le temps qu'il parle de sa difficulté de se faire entendre au sein de l'UPA, allant même jusqu'à interpeller le président de l'UPA, M. Marcel Groleau durant une réunion publique, M. Vincent Kelhetter a récemment eu l'impression d'avoir été entendu.
Le ministre de l'Agriculture, M. Pierre Paradis a répondu à sa dernière lettre en écrivant, le 28 juillet dernier : « J'en ai pris connaissance avec intérêt et je soumets votre correspondance à la Régie des Marchés agricoles et alimentaire du Québec pour connaître leur position concernant cette problématique vous soulevez ». Le ministre ajoute : « je vous en informerai quand j'aurai reçu leur avis sur cet état de situation ».
Dans sa lettre au ministre, M. Kelhetter écrivait : « mon parcours et mes opinions sont bien connus des agriculteurs qui m'ont élu démocratiquement. Mon élection traduit leur volonté de voir la Fédération procéder à des changements significatifs, de voir l'UPA évoluer afin qu'elle se tourne davantage vers les intérêts des producteurs plutôt que ses intérêts corporatifs ».
La Fédération des producteurs de bovins du Québec a contesté en mai dernier l'intervention publique de M. Kelhetter en disant : « la Fédération n'a entrepris aucune procédure d'exclusion ni de congédiement ».
Dans un communiqué la fédération expliquait : « C’est le droit de M. Kelhetter de contester devant les tribunaux le paiement de la contribution du 53,86 $, mais il doit, pour siéger au sein de la Fédération, respecter les règlements de la Fédération, dont le paiement des contributions».
Le communiqué signé par le directeur général de la FPBQ, M. Jean-Philippe Deschênes-Gilbert, explique : « En aucun cas, la Fédération ne lui a demandé de cesser ses contestations, mais bien de régulariser sa situation (respecter les règlements de la Fédération, payer ses contributions (sous protêt s’il le désire) et démissionner de l’Association de défense des producteurs de bovins). Ce qu’il n’a pas fait ».