L'Union des producteurs agricoles (UPA) dit avoir pris acte des nouvelles consultations sur la relève agricole souhaitées par le ministre de l'Agriculture mais ne participera pas à l'exercice. L'Union entend toutefois acheminer ses recommandations directement au ministre.
Le syndicat officiel ferait donc fi de la volonté ministérielle à savoir que les trois organisations (la leur, ainsi que L’Union paysanne et le Conseil des entrepreneurs agricoles) qui représentent les différents courants au sein de l’agriculture participent à cette démarche.
Pour l’UPA, les problématiques existantes et les solutions préconisées par la relève agricole pour attirer et installer de façon pérenne davantage de jeunes en agriculture sont largement connues. Elles ont été formulées à maintes reprises ces dernières années par la Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ) précise L’UPA.Selon Marcel Groleau, président de L’UPA, le gouvernement du Québec possède déjà les pistes de solution les plus prometteuses et il est temps qu'il passe à l'action. « Le rapport du groupe de travail sur la sécurité du revenu rendu public la semaine dernière amène aussi des solutions concrètes pour diminuer les risques en agriculture et donc favoriser l'établissement », dit-il.
Il ne se réjouit pas de la nomination de Jean Pronovost pour mener cette nouvelle consultation. Il le croit en désaccord avec la mise en marché collective et rappelle qu’il s’est associé personnellement à un rapport de l'Union paysanne sur la gestion de l'offre. “Comment espérer, dans ce contexte, l'analyse objective qu'un tel exercice commande? “ de dire M.Groleau