Où se situe Trudeau sur la gestion de l’offre ?

Après les prochaines élections fédérales, les canadiens devront-ils accepter de facto la fin de la gestion de l’offre comme le préconisent certains politiciens aux deux niveaux gouvernementaux, qu’ils soient conservateurs, libéraux ou souverainistes ?

Chez les agriculteurs, le système canadien de gestion de l’offre fait partie des enjeux importants de cette élection. Le Canada a signé un accord commercial bilatéral avec l’Union européenne et signera sous peu un Partenariat transpacifique. Il semble clair que Brian Mulroney, si on réfère à une conférence donnée avant Noël à Montréal, soit en faveur de mettre fin à la gestion de l’offre telle qu’on la connait et que le premier ministre Harper fera tout pour que l’entente Canada-Europe se réalise.

L’idée de Martha Hall Findlay ferait-elle du chemin ?

Et que faut-il penser des politiciens québécois de Charest à Landry qui veulent tous un libre-échange efficace comme ils l’ont confié à La Vie Agricole au cours de l’année 2014 lors d’entrevues exclusives. Au sein du Parti Libéral du Canada, si Justin Trudeau est prudent, se disant pragmatique mais à l’écoute de ceux qui veulent un changement comme il le confiait au journal ontarien Agricom en décembre dernier, rappelons-nous que l’avocate Martha Hall Findlay, qui fut elle aussi candidate à la chefferie du PLC, avait créé tout un tollé au printemps dernier lors de la publication de son rapport prônant l’abolition du système de gestion de l’offre. Pour Mme Findlay, il faut envisager une transition vers un libre marché, en payant peu à peu les quotas aux agriculteurs qui en détiennent. Quelle voie sera privilégiée par Justin Trudeau s’il dirige un jour le Canada ?

 

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