Pour Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, Alexis Tsipras, le premier ministre grec, a compris que la Grèce n’a d’avenir que dans la réforme. Moscovici a même déclaré à BFMTV ce matin, se satisfaire de l’éloignement de Tsipras du nationalisme qui le caractérisait avant son élection. Pierre Moscovici voit aussi de bon augure le fédéralisme qui se construit en Europe et le projet relancé par François Hollande, président de la République Française, ces derniers jours, soit de mobiliser les forces pour la création d’un véritable gouvernement européen.
Les forces nationalistes françaises, que ce soit le front de gauche ou l’extrême droite ne voient pas cette option fédérale d’un bon œil en pleine crise agricole où les agriculteurs français se disent lésés par les politiques néolibérales soutenues par les leaders de l’Europe. Les producteurs et éleveurs de l’hexagone défilent et bloquent l’ouest de la France depuis dimanche se plaignant des acteurs privés de la grande distribution qui semblent avoir plus de pouvoir que les gouvernants français et européens sur les marchés.
Assurément le combat entre le nationalisme et le fédéralisme sera d’actualité dans les prochains mois Outre-Atlantique, à en croire le débat qui s’éveille cet été.