Votre comparaison entre Cuba et l'UPA n'est pas très forte. Notre organisation est pleinement démocratique à partir de la base jusqu'aux plus hauts dirigeants. Ce n'est pas parce qu'il y a un seul syndicat en agriculture que nous disons tous la même chose. Il y a toujours de bonnes discussions et ça parle fort autour des tables. Pour faire face aux industries et aux gouvernements il faut parler d'une seule voix. Avoir plusieurs petites organisations ne ferait qu’affaiblir notre rapport de force avec tous ceux qui nous entoure et nous aurions l'air d'un groupe désorganisé. Il faut s’entendre entre nous et non nous diviser. Aujourd'hui trop de gens se regardent le nombril et ne pensent pas aux projets collectifs.
Denis Hébert-Coaticook