La Terre de Chez Nous publiait récemment un article pour critiquer la décision du ministre Paradis d’avoir octroyé de son discrétionnaire 25 000 $ à L’Union paysanne et 25 000$ au Conseil des entrepreneurs agricoles. L’hebdo mettait aussi en lumière une information sur le changement juridique survenu à l’Union paysanne qui ne serait plus un syndicat. La Vie agricole a demandé à Benoit Girouard des explications.
Benoit Girouard a estimé dans un premier temps pas nécessaire de répondre à ce type d’article vu que la Terre de Chez Nous ne publie jamais les communiqués de son organisation et a ainsi justifié la décision de son organisation de ne pas communiquer sur son changement de statut. Il considère d’ailleurs que la Terre de Chez Nous “n’est pas un journal agricole mais un journal syndical“.
Il nous a précisé qu’il n’avait pas semblé d’intérêt public d’annoncer leur passage du statut de syndicat professionnel à Organisation à but non lucratif. “ On a rien contre les syndicats mais fin décembre 2015, nos membres ont été consultés et ont choisi à plus de 80 % de ne plus se définir comme des syndiqués mais plutôt comme des chefs d’entreprises“. L’Union paysanne serait alors devenu une OBNL enregistrée comme les compagnies au registraire des entreprises.
Sur l’argent reçu de Paradis, juste une question d’équilibre !
Il s’est aussi étonné de la teneur de cet article dans la Terre de Chez Nous faisant état d’un financement de quelques milliers de dollars en provenance du ministre de l’agriculture “qui n’a aucune mesure avec les 22 millions de cotisations syndicales dont jouit l’UPA“, de dire Benoit Girouard.
“ Il faut voir aussi que dans le passé de nombreuses associations liées à l’UPA ont bénéficié dans le cadre du programme Casino de sommes importantes pour payer des bureaux, des téléphones et de la papeterie“ nous a-t-il confié. Il voit plutôt le geste du ministre Paradis comme un geste d’équilibre entre les forces sur le terrain.