EXPO-La présidente de la SACM: la pièce manquante

Depuis que nous avons appris de manière officielle l’annulation de la tenue de l’exposition provinciale agricole qui devait avoir lieu à Montmagny l’été prochain par un bref communiqué vendredi dernier, aucune information officielle ne filtre véritablement de la part de la Société d’agriculture de Montmagny (SACM). Une pièce maîtresse reste manquante à tout ce feuilleton autour de l’exposition provinciale et il faudra bien au cours de la semaine prochaine que la présidente de la SACM, Mme Sylvie Dionne, sorte publiquement pour donner des explications d’autant plus que certains croient encore à une relance potentielle. 

La Vie agricole a enquêté sur place depuis quelques semaines en collaboration avec la radio locale CIQI 90,3 FM. Chose certaine, si le maire de la ville, Jean-Guy Desrosiers a estimé sur les ondes de celle-ci avoir fait le nécessaire pour  aider la SACM, le député de la Côte-du-Sud, Norbert Morin, a estimé, quant à lui, sur les mêmes ondes que la région avait manqué d’ambition et de vision provinciale.

Un ex-président notoire de cette société d’agriculture, Alfred Boulet a déclaré à notre journal qu’il souhaite ardemment que l’on se retrousse les manches et qu’une assemblée générale spéciale soit déclenchée pour relancer l’évènement dès cet été à Montmagny.

L’ancien directeur général de l’exposition provinciale, Christian Pons, s’est offusqué des déclarations de cet ancien président et a déclaré vouloir régler certains propos tenus à son encontre par le biais de ses avocats.

Le critique en matière agricole de l’opposition officielle au parlement, André Villeneuve nous a rejoints samedi pour préciser son intérêt à participer à la relance à Montmagny si le milieu se manifeste.

Du côté du gouvernement, le ministre Pierre Paradis n’a pas encore réagi, mais l’éditeur de La Vie agricole a pu échanger dès vendredi matin avec le whip en chef du gouvernement, Stéphane Billette, qui s’est déclaré très déçu de voir disparaître une telle institution vitrine essentielle pour les producteurs et pour la promotion de l’agriculture. Il a rappelé que ce sont aux fédérations de décider de la suite des choses.

L’UPA a de son côté émis un commentaire laconique se désolant simplement de la situation. Localement, certains administrateurs actuels semblent peu enclin à une relance selon ce que La Vie agricole a appris ces derniers jours. L'un d'entre eux, Éric Bernard, directeur général du journal coopératif de la place, L'Oie Blanche, a même démissionné pendant la tourmente. 

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