Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de gauche français, se prononce pour le maintien des quotas laitiers au Québec. De passage à Montréal, Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle Française de 2017, a donné samedi une conférence sur les enjeux de la mondialisation, devant un public nombreux et enthousiaste. Les questions du public ont été arbitrées par Gabriel Nadeau-Dubois et la journaliste Francine Pelletier du Devoir. Jean-Luc Mélenchon a répondu ensuite aux questions de La Vie agricole.
Le politicien de gauche radicale se prononce contre les accords de libre-échange, puisque selon lui, ils ne sont pas équitables et avantagent les pays les plus forts, qui externalisent leurs coûts, ou ceux qui ont un avantage compétitif sur le marché. Cela n’est pas favorable à l’augmentation des salaires et au maintien de l’emploi dit-il.
Il préfère la coopération entre pays souverains. Il s’oppose ainsi à l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Europe (AECG), qui “n’a pas été négocié de façon démocratique et transparente” et il craint que les parlements nationaux des membres de l’Union européenne ne soient pas consultés.
“Ce traité comporte aussi un grand danger, celui de créer un mécanisme d’arbitrage en cas de différents, auquel seront soumis les États”. Ce mécanisme d’arbitrage constitue, selon Jean-Luc Mélenchon, une atteinte inacceptable à la souveraineté des États. Il estime qu’il peut changer l’ordre juridique international en faveur des entreprises et des investisseurs privés, au détriment des peuples.
“Je constate que les syndicats et Québec solidaire sont contre, alors que le PQ est pour, en estimant que cela permettra de mieux défendre le Québec contre le reste de l’Amérique du Nord”. Il précise qu’il est venu pour écouter et comprendre les différents points de vue, sans vouloir se mêler de politique québécoise ou canadienne.
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