Ce n'est pas un secret, dans plusieurs régions du Québec, les quadistes et les motoneigistes sont des utilisateurs majeurs des grands espaces, donc potentiellement de terres détenues par des exploitations agricoles.Que ce soit via le réseau provincial de sentiers de l'un ou l'autre de ces regroupements, ou encore par le biais d'ententes privées, les amateurs de ces deux groupes ont besoin de territoire pour s'évader !
Parallèlement, les agriculteurs sont également nombreux à posséder de tels engins, que ce soit comme machines de travail ou pour le loisir. Ils ont donc tout intérêt à suivre les grands développements de ces industries.
En contrepartie, depuis une vingtaine d’années, quadistes et motoneigistes se sont livrés une compétition vive, non seulement pour l’utilisation du territoire, mais également pour leur part de marché respective.
Alors qu’il y a 30 ans la motoneige détenait seule le haut du pavé, l’avènement de machines de type quad de plus en plus performantes et beaucoup plus nombreuses a érodé lentement la position unique de la motoneige.L’heure du rapprochement entre les deux groupes d’utilisateurs approchait et le début de l’union ne pouvait que se faire. Tout en gardant la totalité de leur indépendance, les deux fédérations (la Fédération québécoise des
Clubs Quads et la Fédération des Clubs de Motoneigistes du Québec) ont ainsi décidé d’un rapprochement historique dans plusieurs actions concertées, dont notamment l’organisation d’un événement commun et majeur dès l’automne 2016 : Le Salon National Quad-Motoneige !
Une première à Drummondville en octobre 2016
C’est dans cette foulée qu’est né le premier Salon conjoint, mis de l’avant par les deux fédérations, qui ont mandaté le plus important gestionnaire et aménagiste en événements de l’Est du Canada, DEE Global inc, d’assurer le regroupement et la livraison de cet événement unique et historique ! Alors que les quadistes détenaient auparavant leur salon à St-Hyacinthe et que les motoneigistes se concentraient jadis à Québec, c’est dorénavant à Drummondville que se déroulera le Salon National Quad-Motoneige, un point de ralliement commun et facilement accessible pour une majorité de la population québécoise, presque à mi-chemin entre Montréal et Québec, au confluent des autoroutes et routes principales entre l’Estrie et la Mauricie. Le Salon se tiendra donc au nouveau Centre expo Cogeco de Drummondville, du 21 au 23 octobre prochain.
Tous les grands manufacturiers de quads et de motoneiges ont déjà confirmé leur présence à Drummondville, profitant de l’occasion pour lancer leurs nouvelles gammes de produits. Ce sera pour eux la première occasion de tout offrir sous un même toit ! En revanche, pour les visiteurs, ce sera l’occasion de découvrir simultanément tous les services (pièces, accessoires, tourisme, etc.) associés à la pratique de ces deux activités, sans avoir à se déplacer deux fois au cours d’un même automne.
Emplacement ultra-moderne et stratégique, stationnement gratuit, facilités à proximité, Drummondville constitue le point de ralliement idéal pour la tenue du Salon National Quad-Motoneige. La possibilité d’y organiser un circuit d’essais pour les nouveaux modèles de Quad n’est pas non plus étrangère au choix de l’emplacement. Plusieurs nouveautés se grefferont également à l’ensemble. Le programme des activités sera ainsi dévoilé dès le mois de septembre prochain.
C’est donc l’événement de l’automne à retenir et à placer d’ores et déjà à votre agenda. Et je ne serais pas surpris de constater que cette première sera le premier jalon d’une collaboration de plus en plus étroite entre les deux groupes d’utilisateurs des grands espaces québécois. Le Journal La Vie agricole vous tiendra au courant des développements dans mes prochaines chroniques ! D’ici là, vous pouvez suivre la mise sur pied de l’événement via le site fqcq.qc.ca
Légère hausse du permis de pêche
Après un bond majeur l’an dernier, le coût du permis de pêche sportive au Québec sera majoré une fois de plus cette année, mais en fonction de l’indice d’inflation simplement. Il demeure somme toute sous la barre des 30 $, mais l’utilisateur très occasionnel peut cependant se procurer un permis de quelques jours seulement, à moindres frais. Certains utilisateurs ont dénoncé la nouvelle hausse, mais je considère personnellement qu’elle demeure raisonnable, même si je déplore le fait qu’elle ne serve pas à stimuler les ensemencements dans les lacs où la pression de pêche est très forte, afin d’y maintenir la qualité de pêche….