La taxe halal, une mesure difficilement applicable

En France la taxe sur le halal pour financer les mosquées et éviter les apports d’argent de l’étranger est de nouveau sur le devant de la scène nous apprend le quotidien Le Figaro. 

Évoquée comme mesure principale pour rendre le financement des lieux de cultes musulmans plus transparent, la ‘taxe halal' fait débat écrit Le Figaro. Cette idée a été lancée plus tôt cette année par la députée Nathalie Kosciusko Morizet Ce projet avait été envisagé aussi dans les années 90 par l’homme de droite Charles Pasqua qui craignait déjà les financements étrangers et opaques pour les mosquées construites en France.

Le Figaro précise que pour la sénatrice Nathalie Goulet, sénatrice et rapporteur d'un rapport sur l'organisation, la place et le financement de l'Islam en France et de ses lieux de culte publié en juillet dernier : “La mise en place concrète d'une telle taxe se heurterait à plusieurs difficultés, à la fois pratiques et de principe.“

On fait face à une absence de norme commune du produit halal pourtant le marché halal ne cesse de progresser en France, et affiche un chiffre d'affaires de 6 à 7 milliards d'euros. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s'est dit lui favorable à cette taxe.

L’autre problématique soulevée dans la mise en place de cette taxation, le principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt. Pour le Sénat, rappelle Le Figaro, une taxe halal finançant le culte musulman n'est envisageable que si elle est mise en place par les représentants de culte eux-mêmes.

S’inspirer des juifs

La taxe appelée Kashrout dans la communauté juivre prend la forme d'une «redevance» et vient avec la mise en place d’un label qui certifie les produits casher.

 

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