Selon les industriels de l’agrochimie: Les pesticides sont avantageux pour tous

Les pesticides ont avantagé les agriculteurs et les consommateurs canadiens depuis des décennies, répliquent les industriels de l’agrochimie devant les accusations qui fusent de plusieurs sources scientifiques et citoyennes. 

Réunis au sein de CropLife International et de sa branche canadienne qui regroupe 37 membres dont la Coop fédérée, les Monsanto-Bayer, DuPont-Pionners, Syngenta et Dow Chemical, pour ne nommer que les plus imposants,  argumentent que les progrès technologiques permettent de cultiver davantage sur les terres agricoles existantes tout en protégeant l'environnement.

« En tant que chef de file de l'agriculture canadienne, Bayer continue d'investir dans la recherche et des initiatives qui apportent de la valeur aux producteurs canadiens tout en répondant aux exigences strictes de notre environnement réglementaire scientifique », déclare Lauren Davis, porte-parole de Bayer Crop Science Canada.

Avantages multiples

CropLife Canada s’appuie sur une étude menée par le think thank RIAS inc. pour affirmer que « sans pesticides ni cultures biotechnologiques, les agriculteurs canadiens auraient besoin de 35 millions d'acres de terres de plus pour produire ce qu'ils font aujourd'hui », précise son président intérimaire Pierre Petelle.

«Les consommateurs y trouvent également leur compte», poursuit-il.

Utilisant toujours l'étude de RIAS, Crop Life Canada soutient que « les familles canadiennes auraient besoin de payer en moyenne 55% de plus ou 4 400 $ supplémentaires par année pour leurs aliments, si les agriculteurs n'utilisaient pas de pesticides et de plantes OGM au Canada. »

Trop de précaution ?

Pourquoi alors les Français ont-ils banni l’atrazine depuis 2003 et que plusieurs députés de l’Union européenne maintiennent une vive opposition à l’utilisation du glyphosate/Roundup produit par Monsanto, a questionné La Vie agricole.

«Il est regrettable que les décideurs en Europe prennent des décisions basées sur la politique et l'idéologie, au lieu de les appuyer sur la science (…) Les agriculteurs sont contraints de retourner à des outils plus anciens et des pratiques qui peuvent être moins durables ou simplement voir leurs cultures détruites par les ravageurs », déplore Pierre Petelle.

En 2016, l’Organisation mondiale de la santé a lancé une véritable bombe parmi ces géants de l’agrochimie en soupçonnant fortement le Roundup d’être cancérigène pour les humains.

Les industriels de l’agrochimie n’ont vraiment pas apprécié et mettent donc en valeur les nombreux investissements dans le développement de nouvelles générations de pesticides, y compris biologiques.
«  L'industrie des sciences végétales est engagée à l'innovation continue et le développement de nouveaux outils pour répondre aux besoins changeants des agriculteurs, c'est pourquoi nos membres cherchent à fournir aux agriculteurs  des options à la fois biologiques et synthétiques pour lutter contre les ravageurs », rappelle CropLife Canada.

 

 

 

 

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