Les agriculteurs savent qu’il est important de préserver la santé des terres, de l’eau et de l’air afin de maintenir leurs activités agricoles et leurs moyens de subsistance d’une génération à l’autre. Ils savent également qu’un environnement propre et une économie forte vont de pair. Le secrétaire parlementaire, Jean-Claude Poissant, accompagné du député Francis Scarpaleggia (Lac-Saint-Louis), a annoncé le 12 juin dernier au nom du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, une contribution de plus de 2,9 millions de dollars pour la réalisation de deux projets de l’Université McGill visant à réduire l’émission des gaz à effet de serre découlant de l’utilisation de l’eau et de fertilisants en agriculture. – Anja Geitmann, doyenne et vice-principale adjointe (campus Macdonald), mais aussi marraine de l’Institut Jean-Garon, s’en est félicité : « Nous tenons à remercier Agriculture et Agroalimentaire Canada de son précieux appui, lequel permet le déploiement de projets menés par les professeurs Grant Clark et Chandra Madramootoo. Cette importante recherche soutiendra les agriculteurs canadiens dans la mise en place de pratiques de gestion destinées à réduire l’émission de gaz à effet de serre, tout en améliorant l’efficacité agricole. », a-t-elle précisé.
Ces fonds, provenant du Programme de lutte contre les gaz à effet de serre en agriculture (PLGESA), permettront à l’Université McGill de développer des politiques, modèles et nouvelles pratiques touchant les systèmes de gestion de l’eau (1 608 712 $), et d’évaluer l’efficacité et l’effet sur les sols de l’utilisation des biosolides municipaux comme fertilisants dans trois zones climatiques canadiennes différentes (1 366 961 $).
Ces projets fourniront aux agriculteurs l’accès à des pratiques de gestion bénéfiques économiques de réduction des gaz à effet de serre.
Le PLGESA est une initiative de 27 millions de dollars qui vise à aider le secteur de l’agriculture à s’adapter aux changements climatiques et à améliorer la conservation des sols et de l’eau. Les agronomes et les scientifiques de l’Université McGill participeront aux 20 nouveaux projets de recherche qui se déroulent d’un bout à l’autre du pays, de l’Université de la Colombie- Britannique aux travaux de recherche concertée menés par des groupes de conservation au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard. En collaboration avec les producteurs, ils rendront leurs opérations encore plus vertes qu’elles ne le sont aujourd’hui.
« Le gouvernement du Canada continue de faire des investissements dans la recherche avec des partenaires comme l’Université McGill afin d’offrir à nos agriculteurs les meilleurs moyens de s’adapter aux changements climatiques et de produire plus d’aliments de qualité pour une population grandissante, tout en pratiquant l’agriculture propre et durable. », a conclu Jean-Claude Poissant, secrétaire parlementaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire