Ouverture de la loi qui protège le monopole syndical: Pierre Lemieux n’a rien à ajouter

Le vice-président de L'Union des producteurs agricoles (UPA), Pierre Lemieux, ne désire pas commenter davantage sa sortie faite à Granby le 5 octobre dernier devant des membres où il souhaitait faire rouvrir la Loi sur les producteurs agricoles pour modifier le mode de financement syndical. C’est ce qu’il a confié cet après-midi à La Vie agricole. 

Dans un texte de La Terre de chez nous publié le mardi 17 octobre, M. Lemieux mentionne : « Notre organisation n’a jamais été aussi forte et unie », ajoutant que « l’UPA est plus représentative auprès des petites fermes et des autres types d’agriculture, comme le bio ». Il a indiqué que plus de 90 % des producteurs ont adhéré à l’UPA ou renouvelé leur carte de membre.

Il ajoute que la modification de la loi représente un petit risque, soit la fin du monopole syndical, mais que l'UPA et ses membres sont prêts à prendre. Rejoint chez lui par La Vie agricole, M. Lemieux a déclaré : « Je ne veux pas parler de ça à un journaliste, je vais le faire prochainement devant une assemblée de secteur ».

Pierre Lemieux sera présent le 31 octobre prochain en Abitibi, plus précisément à Évain près de Rouyn-Noranda. Selon Mariève Migneault, responsable des communications et de la vie syndicale à l'UPA de l'Abitibi-Témiscamingue, l'assemblé générale se tiendra au centre communautaire d'Évain de 10 h à 16 h et sera précédé d'une conférence de presse.

Au moment d’écrire ces lignes, Mme Migneault a précisé que l’ordre du jour n’était pas encore défini et elle ignorait si la possibilité de rouvrir la Loi sur les producteurs agricoles serait discutée.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *