La mainmise de la Chine sur l’industrie laitière de la Nouvelle-Zélande

Le chef du New Zealand First, un des partis politiques de la Nouvelle-Zélande, a déclaré en septembre dernier que la mainmise croissante de la Chine sur l'industrie laitière de son pays doit être mise sous la loupe, selon ce que des médias ont rapporté.

M. Winston Peters, député au parlement néo-zélandais pour la circonscription de Northland, a dit que son parti a réclamé l'ouverture d'une enquête afin de jeter la lumière sur comment le député Jian Yang, né en Chine, mais ayant obtenu la citoyenneté néo-zélandaise, a pu être élu au parlement en tant que membre du National Party. Des reportages ont révélé que M. Yang a étudié et enseigné au Collège d'ingénierie de l'armée de l'air de l'Armée de libération populaire, ainsi qu'à l'Institut des langues étrangères de Luoyang. Ces deux institutions sont liées aux services d'espionnage chinois. "En cinq ans, la Chine a mis la main sur les laits infantiles néo-zélandais, et elle a la porte-arrière de notre valeur ajoutée dans l'industrie laitière", a clamé M. Peters.

Bien que l'industrie laitière néo-zélandaise soit la priorité des investisseurs Chinois, ils ciblent aussi de façon croissante les producteurs de suppléments alimentaires et d'aliments santé. Le site internet Dairy Reporter cite la firme de droit commercial Chapman Tripp de Wellington, la capitale du pays, selon laquelle ces dernières entreprises prennent la faveur des investisseurs Chinois, du fait que le gouvernement néo-zélandais s'est mis à regarder d'un mauvais oeil la part croissante de l'investissement chinois dans le secteur laitier. À titre d’exemple, ORA New Zealand, contrôlé par China Diamond Holdings, a acquis 80 pour cent des parts du producteur de suppléments alimentaires Better Health.

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