En Ontario: financement accordé à la commercialisation intérieure des pommes et des fruits tendres

 Il est primordial d’élargir le marché intérieur des secteurs des pommes et des fruits tendres de proximité si l’on veut que la croissance et la rentabilité de ces secteurs se poursuivent. 

Ontario Tender Fruit et Ontario Apple Growers sont deux organismes qui, grâce à un financement à frais partagés obtenu du Partenariat canadien pour l’agriculture (le Partenariat) pour des projets distincts, ont pu mettre sur pied de nouvelles activités de commercialisation, de promotion et de communication visant à mettre en valeur les fruits produits par leurs membres, ce qui inclut des pommes, des poires, des pêches, des nectarines, des prunes et des abricots.

« L’Ontario est l’une des principales provinces canadiennes productrices de pommes et de fruits tendres, et notre gouvernement est fier de soutenir ces cultures importantes. En faisant mieux connaître ces cultures et en augmentant la demande à l’égard de celles-ci sur les marchés intérieurs, nous aidons les producteurs à trouver de nouveaux débouchés et à accroître leurs profits, tout en stimulant l’économie et en créant des emplois de classe moyenne bien rémunérés pour les Canadiens », a déclaré Lawrence MacAulay, ministre fédéral de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.

« Nous sommes heureux d’avoir recours au Partenariat canadien pour l’agriculture pour permettre à un plus grand nombre de consommateurs de déguster les excellents produits offerts par nos producteurs de pommes et de fruits tendres », a déclaré M. Ernie Hardeman, ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario. « Nous sommes déterminés à aider les producteurs de l’Ontario à réussir, et leur permettre d’accroître leur clientèle n’est qu’une des façons d’y parvenir. »

Dans le cadre d’un programme de revitalisation des vergers lancé en 2015, nous avons planté 130 000 nouveaux arbres à fruits tendres en Ontario, et de nouvelles variétés de poiriers et un nombre accru d’abricotiers sont sur le point d’entrer en production.

Au cours de la saison de récolte des fruits tendres de 2018, l’association des producteurs de fruits tendres de l’Ontario a mis sur pied un programme de dégustation en magasin en Ontario et a diffusé des recettes simples dans le cadre de partenariats avec des entreprises telles que Gay Lea et Dr. Oetker. À cela s’est ajoutée une gamme d’activités liées aux médias sociaux.

À l’extérieur de l’Ontario, l’association a placé des bacs présentoirs dans des magasins du Québec et des provinces de l’Atlantique. Elle a également distribué des trousses de marchandisage bilingues, y compris une affiche sur la manipulation des fruits à l’intention des consommateurs et des employés de rayons de fruits et légumes ainsi que des cartes de recettes avec codes QR que les consommateurs peuvent balayer pour accéder à des recettes et à des vidéos culinaires.

« Nous essayons de mieux faire connaître les fruits tendres en Ontario et dans d’autres provinces canadiennes en élargissant notre rayon d’action au-delà des pêches pour englober des cultures telles que les abricots et les nectarines », explique Mme Sarah Marshall, directrice générale d’Ontario Tender Fruit. « Commercialiser nos cultures dans des régions à l’extérieur de l’Ontario nous permet de faire mieux connaître des produits cultivés au Canada et de conquérir des parts de marché supplémentaires pour nos producteurs. C’est ce que nous avons accompli cette année. »

Ontario Apple Growers a également recours à des activités de dégustation en magasin pour mettre en valeur des variétés de pommes que de nombreux Ontariens ne connaissent peut-être pas encore. Des recherches récentes ont démontré que le tiers des nouvelles superficies cultivées par les pomiculteurs de l’Ontario sont consacrées à de nouvelles variétés telles que Gala, Honey Crisp et Ambrosia.

« Les gens se tournent vers des variétés telles que Red Delicious et Granny Smith parce qu’ils les reconnaissent, sauf que ce sont généralement des variétés importées en Ontario », souligne Mme Kelly Ciceran, directrice générale d’Ontario Apple Growers. « Une étude menée auprès des consommateurs a montré, par exemple, que la plupart des gens n’achètent pas de pommes Ambrosia parce qu’ils n’ont pas eu l’occasion d’y goûter ou parce qu’ils ne les connaissent pas assez. Nous leur donnons alors la possibilité d’y goûter et de les acheter grâce à notre programme de dégustation en magasin. »

Un programme de visites guidées a permis à des influenceurs dans le domaine de l’alimentation, à des blogueurs, à des rédacteurs, à des concepteurs de recettes et à d’autres professionnels de l’alimentation de se rendre dans des fermes et des installations de conditionnement et de transformation des pommes, où ils ont pu en apprendre davantage sur les pommes cultivées en Ontario et, en particulier, sur les nouvelles variétés de pommes qui y sont cultivées. Selon Mme Ciceran, en sensibilisant les influenceurs dans le domaine de l’alimentation et en leur faisant mieux connaître notre secteur, nous pouvons avoir une incidence sur la conception de leurs recettes et sur ce qu’ils écrivent et affichent dans les médias sociaux.

Pour joindre les Ontariens plus directement, l’association des producteurs de pommes de l’Ontario a publié un reportage dans le magazine alimentaire Horizon et a préparé des vidéos présentant des messages sur l’achat de pommes d’ici à la place Yonge-Dundas et dans tout le PATH de Toronto, un réseau d’allées et de tunnels souterrains pour piétons qui relie les tours de bureaux du centre-ville de la ville.

De plus, l’association a préparé des mini-vidéos de recettes, des billets de blogue et des profils de pomiculteurs afin de sensibiliser les consommateurs à la polyvalence des pommes et à l’utilisation des différentes variétés.

La réduction du gaspillage alimentaire était au cœur du message des deux organismes. Par exemple, on a demandé aux blogueurs qui créent des recettes à base de pommes de centrer leurs messages sur la cuisson en grande quantité à la fois et sur des idées de repas congelés, et on a intégré aux vidéos et aux cartes de recettes à base de fruits tendres des conseils sur la réduction du gaspillage alimentaire à la maison.

« Pour les producteurs de pommes, cette campagne vise à assurer le maintien de notre position concurrentielle grâce au soutien et à la stimulation de nos marchés actuels », ajoute Mme Ciceran. « Environ 55 % de notre production de pommes est vendue sur le marché du frais; nous continuons donc de nous efforcer de stabiliser ce marché ou, espérons-le, de le faire progresser. »

« Il s’agit d’un marché très concurrentiel et notre saison de croissance est très courte. Ce projet est incroyablement important pour nous aider à faire face à la concurrence des fruits importés à bas prix », affirme Mme Marshall.

Le financement du Partenariat joue un rôle essentiel dans le déploiement des activités de commercialisation sur le marché intérieur des fruits tendres et des pommes. Selon Mme Marshall, ce financement permet aux deux organismes d’accroître la portée de leurs activités de promotion et de rendre celles-ci plus ciblées et plus percutantes.

« Nous devons toujours tenir compte des conséquences de l’absence d’activités de promotion; ces programmes de promotion sont donc essentiels. Grâce au financement du Partenariat, nous avons obtenu de meilleurs résultats cette année », conclut Mme Ciceran.

Par l’entremise du Partenariat, les projets d’Ontario Tender Fruit et d’Ontario Apple Growers recevront jusqu’à 111 000 $ et 100 000 $ respectivement.

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