La Chine compte un cinquième de la population mondiale pour moins de 10 % des terres arables, rappelait en 2018 un dossier de La Presse. Si l’on ajoute à cela, la pollution, l'urbanisation et les changements climatiques il est assez simple de comprendre les intérêts de Chinois pour des terres agricoles ailleurs dans le monde.
Si le Québec a verrouillé les incursions d’achat par des étrangers sur ses terres agricoles, la France et certains pays d’Europe sont plus faciles d’accès pour des investisseurs étrangers et notamment pour les Chinois qui font face à une classe moyenne en plein essor qui augmente sa consommation de viande d’où une nécessité de production de soja et de maïs pour nourrir les troupeaux.
Les investissements chinois dans l'agriculture à l'étranger bondissent selon les chiffres rapportés par La Presse en 2018.
Si on tient compte aussi des activités dans la construction agricole, les investissements chinois totalisent «au moins 94 milliards de dollars depuis 2010, dont presque la moitié ces deux dernières années, selon un baromètre de deux associations américaines, American Enterprise Institute et Heritage Foundation».