Glyphosate : Une ancienne ministre de l’environnement en France dépose un recours contre l’État

L'ancienne ministre de l'Environnement en France, Corinne Lepage, vient de déposer un recours contre «l’inaction fautive de l’État» dans le dossier du glyphosate. Si au Canada, l’utilisation du glyphosate a été autorisée pour encore 15 ans, ailIeurs sur la planète ça varie et en France alors que son interdiction était prévue pour 2021, tel que promis par le président de la République Emmanuel Macron, elle a finalement été reportée à 2025.

Corinne Lepage souhaite que la transition vers des produits phytopharmaceutiques sans glyphosate se fasse plus vite que cela.

Ce recours est mené pour le compte de l’association écologiste Criigen (Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique) dont elle est Présidente d’honneur.

Corinne Lepage considère que les dangers liés à l’utilisation du glyphosate ne sont plus à prouver. Dans un argumentaire de seize pages adressé au ministre de l’Agriculture, Corinne Lepage estime que l’État « met en danger délibérément la vie d’autrui selon ce qu’a publié le journal Le Parisien.

« En laissant utiliser un produit dont les études montrent la dangerosité, l’État a commis une faute lourde et il n’est pas possible de se dissimuler derrière une prétendue controverse scientifique. » dit Mme Lepage.

Corinne Lepage fait dans sa démarche un parallèle avec l’exemple de l’amiante, un dossier pour lequel le Conseil d’État, en France, par arrêté du 3 mars 2004, a reconnu la faute lourde des pouvoirs publics n’ayant pas prévenu de façon adaptée «les risques encourus par les travailleurs exposés à des produits contenant de l’amiante.»

 

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