«L’ensemencement bat son plein. Si les conditions météorologiques sont favorables, nous nous attendons à des rendements records ou quasi-records au chapitre des récoltes canadiennes en raison d’une tendance à la hausse. L’agriculture affiche une vaste expérience en gains de productivité.», selon ce que déclare Financement Agriculture Canada (FAC) dans un communiqué émis aujourd’hui.
OGM, CRISPR pour un avenir plus prometteur !
Des innovations, comme les OGM et l’agriculture de précision, transforment l’agriculture d’aujourd’hui. Ainsi, la technique d’édition génétique CRISPR (« courtes répétitions palindromiques regroupées et régulièrement espacées ») pourrait bientôt avoir des répercussions positives de dire FAC.
Comment garder une longueur d’avance.
«Le rendement du blé dans les années 1920 était d’environ 15 boisseaux par acre. Comme nous enregistrons désormais autour de 50 boisseaux par acre, les terres sont plus de trois fois plus productives qu’il y a 100 ans. Au cours des années 1950 et 1960, le secteur agricole a vu arriver des engrais synthétiques, des cultures hybrides et des pesticides. La mise au point et l’adoption de ces technologies ont contribué à nourrir une population en croissance rapide et à diminuer le nombre de fermes, à mesure que celles-ci adoptaient des technologies qui améliorent la productivité.», dit Sébastien Pouliot, économiste agricole supérieur.
Pas que le blé
L’exemple du blé n’est pas unique. Les gains de productivité ont continué à grimper depuis la Révolution verte. Il y a d’autres exemples de gains de productivité dans l’agriculture canadienne de dire Pouliot.
- Rendements des grandes cultures au Canada
- Productivité en production laitière
- Gains de productivité en production porcine
- Rendement par entaille en production acéricole
- Rendement dans la matière grasse du lait
Toutefois de préciser Sébastien Pouliot : «L’effet du rendement accru sur les recettes n’est pas évident. D’une part, les gains de productivité augmentent les recettes par acre en augmentant le rendement. D’autre part, quand les rendements sont à la hausse pour tous les agriculteurs, l’offre totale augmente, ce qui exerce une pression à la baisse sur les prix. Pour que les revenus tirés des cultures augmentent (par acre), la hausse des rendements doit être plus rapide que la baisse du prix, et la demande doit augmenter.»