Si le professeur Sylvain Charlebois d’Halifax a déclaré récemment que le salaire moyen d’un producteur laitier au Canada est de 160 000 $, il est clair qu’à voir le tollé de critiques de cela lui vaut sur les réseaux sociaux, que cela ne fait pas l’affaire de tous que cette information soit soudainement présentée publiquement « at large» !
Frédéric Marcoux, producteur laitier en Beauce a écrit ce midi à l’éditeur de La Vie agricole, Yannick Patelli, pour apporter des précisions : «Le 160 000 n’est pas faux. C’est que Sylvain Charlebois oublie de mentionner que c’est la charge salariale entière d’une entreprise moyenne canadienne incluant un secteur sous grain. Les chiffres des groupes conseils démontrent clairement que pour la ferme moyenne de 85 kg, les propriétaires tirent 60 000 $ de salaire et en donnent 40 000$ aux employés. Sylvain Charlebois sait pertinemment ça. Il a clairement menti.»
Frédéric Marcoux ajoute : « On peut reprocher à l’UPA d’être présente, mais tout le monde le sait. C’est public. Pas caché. Ne trouvez-vous pas ça étrange que Sylvain Charlebois soit administrateur de société, mais qu’il ne veuille pas le révéler ? Ça pue le conflit d’intérêts!»
Chose certaine, ça sent le règlement de compte. Est-ce le professeur qui ambitionne ou les producteurs qui sont frustrés d’entendre des vérités qui les dérangeraient ? À vous de choisir !
À noter : même si le producteur Frédéric Marcoux n’a pas que des bons mots pour La Vie agricole et son éditeur, Yannick Patelli sur Twitter (en témoigne le retranscription du tweet émis ce matin suite à notre texte: Deux visions diamétralement opposées: Letendre et Charlebois), nous jugeons opportun que sa vision soit publiée.
Tweet de Frédéric Marcoux ce matin : «On peut toujours compter sur l’orchidoclaste en chef pour racler les égoûts.» – Pour les non-initiés, un orchidoclaste est un casse-couille, un casse-bonbons, une personne énervante !